Traitement anti-Covid-19: le laboratoire Pfizer travaille sur un médicament préventif
Le laboratoire américain Pfizer, déterminé à éradiquer le coronavirus, s’est engagé à réaliser une nouvelle étude pour lutter contre la maladie. Il essaie de créer un médicament anti-covid, qui permettrait de neutraliser le virus dès l’apparition des premiers signes.
Déjà quelques heures que la nouvelle est tombée sur la toile. Le laboratoire Pfizer tente de développer « un médicament à base de nitazoxanide (NTZ) pour éradiquer le virus du SARS-Cov-2 ».
Des scientifiques brésiliens et américains étudient depuis novembre 2020 le médicament nitazoxanide, « connu aussi sous le nom de code PF 07321332 ». D’après les informations recueillies sur Oh ! My Mag, « cet antiviral aurait prouvé son efficacité contre la Covid-19, que cela soit sous les formes légères ou graves ».
Ces chercheurs ont pendant des mois mené des enquêtes sur des hommes et des femmes, âgés de 18 à 77 ans. Durant leurs investigations, ils sont parvenus à trouver un résultat prometteur. « Une formule qui attaquerait le SARS-Cov-2 présent dans le nez, la gorge et les poumons des patients ».
C’est une lueur d’espoir qui a motivé Pfizer à mener sa propre étude afin de délivrer un traitement sous cachet. Objectif, soigner les personnes infectées par le virus dès l’apparition des premiers symptômes.
En mars dernier, Mikael Dolsten, le directeur scientifique et président de la recherche et du développement de Pfizer, a expliqué qu’ensemble avec ses collaborateurs, ils ont « conçu PF-07321332 comme une thérapie orale potentielle qui pourrait être prescrite au premier signe d’infection, sans exiger que les patients soient hospitalisés ou en soins intensifs »
L’étude du laboratoire américain se fera en trois phases. Dans un premier temps, les experts de la santé vont vérifier si le traitement « est toléré lorsque la dose est augmentée et s’il y a des effets secondaires importants » chez le malade. Ensuite, ils verront si le traitement « est toléré avec des doses multiples ». Pour finir, ils vont « tester l’antiviral sous forme liquide et de comprimés ».
Les tests vont se faire « à huis clos » pendant près de 5 mois. Il ne reste plus qu’à attendre les résultats, dans l’espoir qu’ils soient concluants.
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