Bertin Koovi: « le peuple béninois ne mérite pas qu’on se sacrifie pour lui »

L’ancien candidat à l’élection présidentielle de mars 2016, Bertin Koovi Iroko, s’est prononcé sur la situation sociopolitique du Bénin sous l’ère de la rupture. Dans son adresse devant la délégation du parlement des jeunes du Bénin, l’homme a soutenu que le peuple béninois ne mérite pas qu’on se sacrifie pour lui.

Appréciant la situation économique du pays, Bertin Koovi affirme que ce qui arrive aujourd’hui aux béninois est ce qu’ ils ont choisi le 20 Mars 2016, en votant à 65%, un candidat qui est un opérateur économique qui ne traite qu’avec l’Etat.

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A en croire Bertin Koovi, le peuple béninois ne peut pas jeter aujourd’hui la pierre à Talon, parce qu’il est aussi une victime. Il est une victime parce qu’il ne fait que faire, ce qu’il a promis de faire pendant les campagnes électorales.

« …J’étais peut-être l’un des rares à avoir lu ce qu’il nous proposait comme programme. Je n’ai pas rejeté Patrice Talon en tant qu’être humain; je l’ai rejeté parce qu’en réalité, il ne proposait rien qui améliorerait la condition de vie des béninois; qui ferait avancer notre système démocratique. Mais non. Je ne sais pas si le peuple n’a pas écouté ce qu’il disait. Je me surprends que vous soyez étonné de ce que Patrice Talon fait« 

Selon lui, c’est le peuple béninois lui-même qui avait fait un mauvais choix et devait se remettre en cause pour avoir choisir celui qui va conduire sa destinée en se basant sur un hypothétique conteneur d’argent. S’il n’est pas d’accord de la gouvernance, il lui revient à lui seul de dire non puisque c’est lui-même qui a choisi.

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« Si quelqu’un doit se remettre en cause, c’est le peuple béninois. Et si vous n’êtes pas d’accord, c’est la démocratie, manifestez votre désaccord. Un peuple qui cherche des mercenaires pour le défendre, est un peuple qu’il faut laisser subir.  Au demeurant, j’en suis venu à la conclusion que le peuple ne mérite pas qu’on se sacrifie pour lui. », a laissé entendre la candidat malheureux à l’élection présidentielle de Mars 2016.

Selon lui, seul le peuple a toujours ses cartes à jouer pour renverser la situation.