Togo : une autre menace guette la stabilité du pays

En pleine crise sociopolitique, le gouvernement togolais doit aussi compter avec le mécontentement des travailleurs et surtout ceux du secteur de l’enseignement. La coordination des Syndicats de l’Education du Togo (CSET) entend ne pas lâcher du laisse et promet la poursuite de son mouvement d’arrêt de travail.

Après une assemblée tenue samedi, les syndicats prévoient de faire 72 heures de grève les 7, 8 et 9 février prochains. Une cessation de travail pour réclamer leurs dus constitués entre autres d’indemnités et de primes que l’Etat central ne leur aurait pas versées.

« La CSET invite les camarades enseignants, chefs d’établissements et inspecteurs à une cessation de travail les 07, 08 et 09 février 2018 pour exiger de donner priorité à la question des primes et indemnités. Cette question doit être achevée en un temps records afin d’apporter l’accalmie et de permettre d’aborder les autres questions dans la sérénité », peut-on lire dans un courrier adressé au gouvernement lundi.

La coordination a cependant pris le soin de notifier à ses militants que cette motion pourrait connaitre une éventuelle suspension au cas où le gouvernement accéderait à leurs revendications.