Gabon : suspension de France 2 pour un documentaire critique sur le président Ali Bongo

Les autorités en charge de régulation des médias au Gabon, ont procédé à la suspension de la chaîne de télévision française, France2. Selon les médias locaux, cité par BBC, il est reproché à France2 d’avoir rediffusé un documentaire critique sur le président Ali Bongo Ondimba.

La Haute autorité gabonaise de la communication (HAC) n’a pas trouvé opportune, la rediffusion d’un documentaire plutôt pas très élogieux du président de la république, par la chaîne de télévision France2, la veille du 17 août, fête de l’indépendance du Gabon. Un documentaire que l’institution de régulation à qualifié de « documentaire subversif sur le Gabon ».

Lors de sa première diffusion en juillet 2017, le documentaire « Le clan Bongo, une histoire française » avait créé la polémique au Gabon, rappel BBC. Il dressait un portrait peu flatteur de l’actuel président Ali Bongo, fils d’Omar Bongo, chef de l’Etat gabonais de 1967 à sa mort en 2009. Le documentaire donne notamment la parole à l’ancien président-directeur général de la compagnie pétrolière française Elf Aquitaine, Loïk Le Floch-Prigent, qui affirmait qu’un accord secret réservait 18% des actions d’Elf Gabon à Omar Bongo.

Pour la HAC donc, le faite de rediffuser ce reportage est « répréhensible » et porte « atteinte aux institutions de la République, à la dignité d’autrui ». Le régulateur des médias a aussi suspendu pour un mois le journal Echos du Nord, l’un des principaux médias d’opposition du Gabon. Il a pris cette mesure après avoir été saisi par le vice-président gabonais, Pierre Claver Maganga Moussavou, pour « atteinte à sa personne et défaut de preuves ».

Le journal a publié des articles qui révèlent des achats de véhicules de luxe par le vice-président du Gabon. La HAC a également suspendu pour trois mois la société de diffusion de chaînes câblées SatCon, accusée de pirater beIN Sports.

1 commentaire

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Baboum

Une famille et ses alliés font main bassa sur un pays et ses ressources et réprime tous ceux qui osent en parler. Que c’est triste pour les Gabonais!!!