La Guinée équatoriale exige la restitution de l’argent saisi par le Brésil
Vendredi, les bagages de Téodorin Obiang, le vice-président équato-guinéen, ont été saisis par la douane brésilienne avec une forte somme. Les autorités de Malabo ont immédiatement réagi et condamné un acte « illégal ». Mercredi, elles ont exigé la restitution de la somme saisie et s’offusquent par ce qu’elles appellent un comportement « inamical » des autorités brésiliennes.
Après lundi, la Guinée a encore réagit ce mercredi 19 septembre 2018 sur le sort réservé à son vice-président au Brésil. Le ministre équato-guinéen des affaires étrangères, Simeon Oyono Esono Angue, s’est exprimé et a dénoncé un comportement « inamicale » de la part des brésiliens et exige la restitution des fonds saisis. Pour sa part, l’ambassadeur du Brésil en Guinée, convoqué par le ministère des affaires étrangères, a indiqué que les agents de la douane ont fait leur travail, tous les voyageurs internationaux étant soumis aux normes nationales aéroportuaires.
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Fils du président équato-guinéen, Teodorin Obiang est au centre d’un froid diplomatique entre son pays et des puissances étrangères. L’ouverture d’une enquête en France pour “biens mal acquis” avait suscité de vives tensions entre Malabo d’un côté et Paris ainsi que la Suisse qui a également ouvert une instruction. Sa condamnation en octobre 2017 à trois ans de prison avec sursis en France pour blanchiment d’argent, n’a fait qu’exacerber ces tensions.
Teodorin Obiang, comme certains dirigeants africains cités dans cette affaire dite de “bien mal acquis” est accusé de mener un train de vie somptueux. En novembre 2016 notamment, la Suisse a saisi 11 voitures de luxe du dignitaire équato-guinéen. Des opérations coup de poing qualifiées d’ingérence et d’acharnement par Malabo.
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