Afrique du sud: les femmes réclament la castration des violeurs
C’est une demande plutôt qu’une requête hors du commun que font les femmes du parti au pouvoir en Afrique du sud. L’influente branche féministe de l’ANC est montée au créneau pour dénoncer les cas de viol dans le pays et surtout, réclamer que les violeurs condamnés soient castrer, indique le Daily Maverick, un site d’information en ligne sud-africain citant la présidente Meokgo Matuba.
Selon Meokgo Matuba, les autorités sud-africaines devaient envisager l’option de castration chimique, l’usage de médicaments pour réduire la libido, mais encore, « toute forme de castration » pourrait être envisagée. Même si cela est contraire aux droits de l’homme, ce que reconnaît Matuba, elle estime que « notre conviction est que les crimes de viols constituent une atteinte aux droits des victimes, perturbent la paix, l’ordre et la sécurité de toute la société. Donc les droits des auteurs de tels crimes ne devraient pas prévaloir sur ceux des victimes ».
La publication de la déclaration survient juste après le début du procès d’un homme accusé d’avoir violé une fillette de sept ans dans les toilettes d’un restaurant. L’Afrique du Sud a l’un des taux de viol les plus élevés au monde. Au 31 mars dernier, la police sud-africaine avait enregistré 40,035 cas de viol en 12 mois, soit une moyenne de 110 par jour, selon l’ONG de fact-checking Africa Check.
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