La prise quotidienne du paracétamol entraîne un risque de maladies cardiaques, d’hémorragies digestives ainsi que des problèmes liés au foie et aux reins, sans oublier le risque de mortalité en cas de surdosage. Pour le Professeur Jean-Paul Giroud, pharmacologue clinicien, le paracétamol est une molécule, traitée par le foie qui la transforme en un métabolite toxique (N-acétyl-p-benzoquinone imine), qui en cas de surdosage peut détruire ses cellules. « Si le paracétamol était mis sur le marché aujourd’hui, il ne serait pas autorisé à la vente. » a déclaré le Dr David Juurlink, un des plus grands experts toxicologues du Canada.

Mieux, aux États-Unis, la FDA (l’équivalent de notre « agence du médicament ») a récemment avoué d’après nos confrère de « lesmoutonsrebelles » que près de 100 000 Américains sont victimes chaque année d’une intoxication au paracétamol… et 450 d’entre elles n’en échappent pas.  A en croire la même source,  en 2015, elles ont lancé une grande réflexion officielle sur la prescription du paracétamol. «Le paracétamol (acétaminophène) est la principale cause de graves lésions du foie, y compris l’insuffisance hépatique aiguë, dans de nombreux pays, dont le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie» rapporte le média qui souligne que les autorités canadiennes ont fait un pas de plus.