France: tentative de vol de valise diplomatique par des pro-Gbagbo devant la résidence de Ouattara (Vidéo)

Deux activistes qui se présentaient comme des pro-Gbagbo, ont été mis en garde à vue à Paris en France, pour avoir tenté d’emporter avec violence, une valise transportée dans un véhicule d’escorte d’Alassane Ouattara.

Les faits se sont déroulés ce dimanche. Vers 18 h 30, trois individus se présentent devant un immeuble du XVIe arrondissement, abritant la résidence parisienne d’Alassane Ouattara. Une femme sort son smartphone et lance un live vidéo sur Facebook, alors que des fonctionnaires de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Paris s’affairent à charger des valises dans un véhicule.

Selon nos informations, il s’agirait de Dame Naomi Tiédé, activiste connue sous le pseudonyme « Maman Gbagbo » et d’un dénommé « Marcus ». Dans la vidéo, on les voit en train de tenter d’arracher une valise à un membre de la délégation diplomatique ivoirienne en France. Pour des raisons ignorées, ces activistes opposants au Président Ouattara soutenaient que la valise contenait de l’argent.

« Bande de voleurs, c’est l’argent de la Côte d’Ivoire (…) C’est l’argent de nos parents. Ils sont en train de voler. Venez les patriotes au secours. Bande de voleurs, ce régime va tomber. Voilà les valises d’argent (…) … », criaient deux voix féminines en scandant des injures à l’encontre du couple présidentiel.

Course-poursuite et agression

S’en suit une course-poursuite en pleine rue. Le fuyard est finalement rattrapé par deux agents, et la valise lui est reprise.

Mais l’homme n’en démord pas. Il tente de reprendre la valise, avec violence, cette fois. « L’homme agressé par l’activiste est le chef du protocole de l’ambassade. Il a eu une triple fracture de la rotule du genou », affirme une source au sein du service de communication de l’ambassade, rapporté par Jeune Afrique.

Arrivée sur les lieux, des policiers ont procédé à l’interpellation de l’agresseur et de celle qui a filmé l’agression. Le troisième membre du groupe présent au moment des faits a pour sa part pris la fuite. Les deux activistes ont été placés en garde à vue et ont passé la nuit au commissariat, avant d’être entendus pour des faits d’agression et de tentative de vol.