Bénin : d’importante quantité d’armes et de drogues saisie par la Police républicaine

La police républicaine a animé ce jeudi, son point de presse hebdomadaire. Le Colonel Pascal Odéloui, porte-parole de la Police a livré aux hommes des médias, le point des dernières opérations des différentes unités sur toute l’étendue du territoire national. Il a saisi l’occasion pour rappeler aux populations quelques comportements à adopter en face d’un agent de Police.

La police républicaine a surpris des individus dans la partie septentrionale avec une importante quantité de munitions en début de semaine. La perquisition, renseigne le porte-parole de la police républicaine, a permis de découvrir plus de 22. 000 cartouches et une cargaison de munition au domicile du mis en cause. Au total, 32. 000 cartouches et trois fusils de chasse saisis. Pascal Odéloui a saisi l’occasion pour rappeler le communiqué du ministre de l’intérieur portant interdiction de port d’arme sans autorisation préalable. Ceux qui en disposent doivent, insiste le porte-parole de la police, les rendre à la police pour ne pas tomber sous le coup de la loi.

L’autre importante information est relative à la saisie d’une importante quantité de la drogue. Dix-sept mille vingt-quatre kilogrammes de drogues et stupéfiants ont été saisis par la police. Pascal Odéloui persiste et signe que ‘’notre pays ne saurait être une plaque tournante de trafique internationale de la drogue’’. La lutte qui est engagée continue et ne fera acception de personne. Il invite, par conséquent, les populations à éviter ce trafic pour ne pas tomber sous le coup de la loi.

De faux policiers en circulation

Depuis quelques jours, il circule sur les réseaux sociaux que de faux policiers pullulent çà et là. Pour mettre fin à cette forme de banditisme, le Colonel Odéloui a rappelé les conditions d’intervention des agents de la police. ‘’Ils sont en binôme avec sa tenue correcte et son badge patronymique’’, indique-t-il. « Le fonctionnaire de la Police doit décliner son identité et dire clairement l’objet de son interpellation. Si ce n’est pas fait ainsi, l’usager peut appeler le 166 » (numéro vert, Ndlr), poursuit-il.