Roger Gbégnonvi: « Nous sortons d’une tentative de coup d’état civil »
Les violences du 28 avril et des 1er et 2 mai 2019 sont des actes prémédités. C’est du moins ce que pense l’ancien ministre Roger Gbégnonvi qui affirme que le Bénin a échappé à un coup d’état civile.
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Des badauds recrutés pour tout casser et remettre en cause les élections législatives dernières, telle est la lecture faite par l’ancien ministre Roger Gbégnonvi des situations du 28 avril dans le septentrion et des 1er et 2 mai 2019 à Cotonou. En effet, invité ce dimanche 19 mai 2019 dans l’émission socio-politique « Ma part de vérité » sur Golfe TV, le professeur Roger Gbégnonvi a condamné les actes de violences enregistrés lors des législatives écoulées. Pour lui, ces actes ne sont pas isolés mais savamment commandités depuis l’extérieur pour remettre en cause les élections et opérer un coup d’état civil. « On a voulu retourner notre démocratie en prétendant qu’on n’était plus en démocratie (…) Des gens ont été manipulés et préparés à incendier des édifices publics et détruire des biens privés » indique-t-il. Un plan qui heureusement selon lui a échoué provoquant l’accouchement par césarienne de la huitième législature.
A en croire l’ancien ministre de l’alphabétisation, les commanditaires de ces actes de vandalisme espéraient surfer sur un soulèvement général de la population afin de remettre en cause le processus électoral et les efforts du gouvernement pour remettre le pays sur l’orbite du développement. Les commanditaires de ces actes seraient des personnes qui en veulent au chef de l’Etat du fait de la rigueur qu’il imprime dans la lutte contre la corruption et la rigueur dans la gestion des affaires de l’Etat. Ainsi à le croire, le pays vient d’échapper à une putsch avec l’election de la 8ème législature et de son installation. « Nous sortons d’une tentative de coup d’État civil » conclut-il.
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