Bénin: le code pénal est une loi à déchirer, selon Joseph Ayimassè
Condamné à deux mois d’emprisonnement pour incitation à une manifestation non autorisée, Joseph Aimassè libéré en février dernier affirme que le code pénal « nouveau » qui a servi à sa condamnation est une loi à déchirer.
Le code pénal et plusieurs autres lois votées par les députés de la septième législatives sont à déchirer, affirme le dimanche 2 Juin 2019, Joseph Ayimassè, membre de la confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) et responsable du comité de résistance de Porto Novo. Interpellé par la police républicaine suite à une sensibilisation qu’il faisait au marché de la ville capitale, condamné à deux mois de prison, Joseph Aimassè est sorti en fin mai et accueilli en grandes pompes par ses partisans au mépris de l’intertdiction d’attroupement non autorisé.
Interrogé sur les raisons de cet accueil qui lui a été réservé à sa sortie de prison alors que le code pénal interdit tout attroupement non autorisé, Joseph Ayimassè affirme que ce code qui l’a condamné comme plusieurs autres lois comme la loi sur l’interdiction de la grève, la loi sur le numérique sont tous à déchirés. » Je sais très bien que ce code doit être déchiré comme des lois ont été déchirées comme la loi sur l’apartheid, la loi sur l’esclavage, et au Bénin, la loi sur la taxe civque » martèle-t-il. Pour lui, des luttes sont engagées pour que ces différentes lois soient abrogées.
Membre actif du parti communiste du Bénin, Joseph Aimassè est responsable du comité de résistance de Porto Novo et membre de la confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb. Pour lui, le combat doit s’intensifier pour abroger toutes ces lois car estime-t-il, une loi de la république doit être conforme à la constitution qui ne doit pas s’adapter à une loi.
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