Bénin: voici les représentants des syndicats au conseil économique et social
Les élections des conseillers devant siéger pour le compte de la sixième mandature au sein du conseil économique et social (Ces) sont en train d’être connus. Anselme Amoussou, Moudassirou Bachabi, Noel Chadaré et Emmanuel Zounon sont les quatre représentants des syndicats des travailleurs élus ce vendredi 28 juin 2019.
Anselme Amoussou, secrétaire général de la Csa-Bénin, Moudassirou Bachabi de la Cgtb, Noel Chadare de la Cosi-Bénin et Emmanuel Zounon de l’Unstb sont élus pour siéger au Ces pour les cinq prochaines années. La cinquième mandature dirigée par Augustin Tabé Gbian finit sa mission le 21 juillet prochain. Le président peut toutefois être reconduit s’il gagne la confiance des autres conseillers. Au cas échéant, Tabé Gbian va passer le témoin à un autre président.
Ils seront trente conseillers à être installés officiellement par le Chef de l’Etat. (03) personnes sont nommées par le président de la République et (02) par le bureau de l’Assemblée nationale ; les organisations d’employeurs élisent (04) membres, les syndicats des travailleurs (04) également, les Associations de développement (06), les Organisations d’artisans deux ; les Organisations d’artistes et d’animateurs culturels (01) ; les Fédérations sportives (02); les Représentants des Professions libérales (02); les Organisations des Chercheurs (02) et les Organisations des personnes exerçants des actions sociales (02).
Le Conseil Economique et Social (CES) en question
Institution prévue par la Constitution, il donne son avis sur les projets de lois, d’ordonnance et de décret ainsi que sur les propositions de lois qui lui sont soumises. Le président de la République peut consulter le Ces sur tous problèmes à caractère économique, social, culturel, scientifique et technique. L’institution peut de sa propre initiative, sous forme de recommandations, attirer l’attention de l’Assemblée nationale ou du Gouvernement sur les réformes d’ordre économique et sociale qui lui paraissent conformes ou contraire à l’intérêt général.
Seulement, dans le projet de révision de la constitution soumis au parlement, septième législature, le chef de l’Etat, Patrice Talon, a souhaité que cette institution soit supprimée parce qu’elle paraît budgétivore. Va-t-il résister au prochain projet de révision de la constitution? Bien malin qui pourra répondre.
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