Bénin – recrudescence des braquages: la police républicaine au rendez-vous de l’histoire?

Depuis quelques jours, les braquages et vols à main armée s’opèrent sur toute l’étendue du territoire national. Il n’y a plus de jour qui se passe sans un cas de vol même en pleine agglomération. Et le changement de main à la tête de la police républicaine semble envenimer la situation.

Depuis la prise des fonctions du tout nouveau directeur général de la police républicaine, les cas de vol et de braquage prolifèrent partout dans le pays. Les hommes sans foi ni loi profitent du changement de pouvoir à la tête des flics pour occuper le terrain, le temps que Soumaïla Yaya ne prennent le contrôle de la situation.

Samedi 27 juillet dernier, c’était la panique totale dans la partie septentrionale. Un braquage déjoué par les forces de sécurité sur le tronçon Cotonou-Parakou dans la matinée. Furieux, les malfrats sont revenus à la charge dans la commune de Ouessè, à la hauteur de Ekpa. Ils ont criblé de balles un individu avant d’emporter quatre millions de nos francs. A Abomey-Calavi, certains ont été pourchassés dans la nuit du samedi 27 juillet avant d’être sauvés par d’autres passants. Alertée, la police a dû prendre des mesures draconiennes. En témoigne la présence remarquable des hommes en uniforme dans presque toutes les rues dans la nuit du dimanche 28 juillet.

C’est une tradition qui ne rate pas à la police républicaine. De la police nationale à la police républicaine, les réalités ont visiblement la peau dure. Chaque fois qu’un directeur général part, les malfrats  trouvent toujours la faille pour enfoncer le clou. Dans les milieux sécuritaires, il se dit qu’un redéploiement de personnel s’impose avec à la clef des cahiers de charge bien définis. Cela pourrait réduire à défaut de stopper les assauts des hors-la-loi.

Mais en attendant, les populations subissent le martyre des bandits . C’est pourquoi Soumaïla Yaya doit parer au plus pressé afin de ne pas décevoir son ministre de tutelle qui l’a proposé pour remplacer Nazaire Hounnonkpè.