Victor Topanou : « il n’y a aucun malaise au CAMES »
Fin mai 2019 à Cotonou, le Conseil des ministres du CAMES a prononcé de lourdes sanctions à l’encontre de 5 éminents professeurs dont deux du Bénin. Cette situation qui semble jeter du discrédit sur l’instance africaine de l’enseignement supérieur n’en est absolument rien selon le Professeur Victor Topanou.
Invité dans l’émission « 100% Bénin » de Sikka Tv le 09 juillet 2019 pour débattre du thème : « Frasques au sein du CAMES : déchéance programmée ou crise de maturité ? », le Professeur Victor Topanou a affirmé qu’« il n’y aucun malaise au CAMES ». « Au CAMES, nous sommes des milliers d’enseignants toutes disciplines confondues… Et donc si dans les milliers d’enseignants, on en sanctionne que 5, 6, 7, (…) c’est un facteur mineur, c’est un phénomène vraiment marginal », a-t-il soutenu.
Selon le Professeur Victor Topanou, ce qui se passe au Conseil Africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES) est tout simplement historique. « Jamais, on avait autant sanctionné les enseignants. C’est historique surtout à cause de la nature des sanctions et surtout des auteurs des sanctions (…) C’est des sanctions qui ont été, je dirai même, élevées à certains égards », a indiqué le Professeur qui a rappelé que conformément au Code d’éthique et de déontologie du CAMES, seul le Conseil des ministres est habilité à sanctionner.
« Le conseil des ministres est l’instance politique du CAMES (…) Et malgré tous les noms qu’on a pu leur attribuer, ils ont pris les taureaux par les cornes. Les ministres des enseignements supérieurs ont pris conscience de ce que (…) l’enseignement supérieur est probablement au cœur du développement d’un pays. Que les politiques africains aient conscience de la place qu’occupe l’enseignement supérieur et aient choisi de frapper les brebis galeuses…, c’est historique », a-t-il ajouté.
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