Bénin: les enseignants du supérieur en courroux contre le gouvernement

En soutien à leurs collègues du secondaire et du primaire, les enseignants du supérieur, à travers leur intersyndicale, menace de s’inviter dans la danse. Au cours de leur assemblée générale extraordinaire le vendredi 2 août, ils ont décidé de mener des actions fortes pour se faire entendre.

Bientôt un renfort de taille pour les enseignants du primaire et du secondaire en l’occurrence les reversés de 2008. Les enseignants du supérieur ont décidé de prendre une motion pour exprimer leur opposition à cette mesure. Leur décision est motivée par les formations suivies par les enseignants visés. Ceux du secondaire ont été formés dans les écoles normales supérieurs avec l’aide des partenaires techniques et financiers. Les plus jeunes, ceux du primaires, ont fait face aux évaluations devant inspecteurs et conseillers pédagogiques suivant les normes requises par l’Institut nationale de formation et de recherche en éducation (Infre).

Vouloir évaluer ceux-là, pour les enseignants du supérieur, c’est dédaigner les enseignants ou carrément avoir une autre idée derrière la tête. C’est d’ailleurs pour éviter ce qu’ils appellent un drame social qu’ils entendent organiser un sit-in dans les locaux du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique afin de se faire entendre. Plusieurs autres questions étaient au cœur de leur plateforme revendicative. Il s’agit entre autres du reclassement de tous les enseignants du supérieur dont les noms figurent sur les différentes listes d’aptitude du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). En cas de non-satisfaction, Il envisagent refuser toutes les charges inhérentes à leur nouveau grade respectif acquis personnellement.

Il faut rappeler que le gouvernement a refusé de payer les frais d’inscription au Cames pour les enseignants du supérieur. En dépit de toutes les tentatives pour faire entendre raison à l’autorité, rien n’y fit. Les enseignants, très remontés, ne veulent plus consentir des sacrifices pour aller au-delà de leur charge normale. Etant donné que les textes en la matière ont prévu 25 étudiants pour un enseignant. Cette règle va désormais s’appliquer dans les universités nationales du Bénin.

1 commentaire

comments user
La rupture

L’evaluation vient vers eux aussi. Ils n’ont qu’a se tenir tranquilles. Qu’ils ne soient pas presses. Avec ce qui s’est passe la fois derniere au niveau du cames pour ce qui concerne certains de leurs collegues, il y a lieu qu’ils soient evalues aussi.