Saisie du navire iranien : la cour suprême de Gibraltar déboute les Etats Unis

La Cour suprême de Gibraltar a statué que le pétrolier iranien était libre de naviguer, quelques heures à peine après que les États-Unis ont déposé une demande  « de dernière minute  » pour « saisir » le navire, ont annoncé les autorités.

Grace 1  avait été prise le 4 juillet par les  Royal Marines britanniques au large de Gibraltar,  soupçonnée de transporter du pétrole brut iranien en Syrie, en violation des sanctions imposées par l’Union européenne à l’encontre du gouvernement du président syrien Bashar al-Assad. L’Iran a nié les accusations et qualifié la saisie de « piratage ». Le juge en chef Anthony Dudley a déclaré qu’étant donné que l’Iran avait garanti par écrit que le Grace 1 « ne soit jamais destiné à une entité sanctionnée par l’UE (…), il n’y a plus de motifs raisonnables de soupçonner que la détention du navire est nécessaire ». Il a ajouté que le tribunal n’avait pas reçu de demande de détention écrite des États-Unis.

La Cour suprême du territoire britannique a déclaré avoir reçu l’assurance que le navire ne déchargerait pas sa cargaison en Syrie. Préparant la libération du pétrolier, le capitaine, un ressortissant indien, et trois officiers du Grace 1 ont été libérés jeudi, a annoncé le gouvernement. Aucun des membres de l’équipage à bord du navire n’était iranien.