Bénin: Guy Mitokpè demande que soient traduits en justice, Emmanuel Tiando et son équipe

Les déclarations du président de l’autorité nationale de lutte contre la corruption sur la radio « Soleil fm » , conforte davantage l’opposition qui accuse l’organe en charge des élections d’avoir usé de deux poids deux mesures pour exclure tous les partis politiques de l’opposition des dernières élections législatives. 

L’intervention ce dimanche 15 Septembre 2019 de Monsieur Jean-Baptiste Elias sur une radio privée donne du grain à moudre à l’opposition réduite depuis quelques semaines au silence. A la suite de l’intervention du président de l’autorité nationale de lutte contre la corruption, plusieurs personnalités politiques sortent de leur torpeur pour se prononcer sur les déballages de l’homme de la lutte contre la corruption. C’est le cas par exemple du secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir, l’honorable Guy Mitokpè. Dans un post sur les réseaux sociaux, ce dernier exige la dissolution de l’Assemblée nationale.

Se fondant sur le résultat des investigations de l’autorité nationale de lutte contre la corruption, le désormais ex député à l’assemblée nationale estime que les dernières élections législatives sont jonchées d’irrégularités. « Monsieur Jean-Baptiste Elias a affirmé que même le suppléant de celui qui se dit président de l’Assemblée Nationale, avait un dossier irrégulier, pourtant tout cela a été qualifié de fautes mineures« , peut-on lire dans son post.

Pour lui, ces irrégularités sont si graves que la huitième législature installée by forceps doit être dissoute. La sanction ne doit pas s’arrêter à ce niveau, poursuit-il en demandant la poursuite du président de la commission électorale nationale autonome (cena) devant la justice. « Il faut procéder non seulement à la dissolution de ce parlement, mais également à poursuivre devant les tribunaux compétents les membres de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA)”  indique-t-il dans sa publication.