Jean-Luc Mélenchon adresse un message de soutien à Brigitte Macron, qualifiée de « vraiment moche »
Après les remarques déplacées du président brésilien, c’est cette fois son ministre de l’Economie qui s’en est pris au physique de l’épouse d’Emmanuel Macron. Mais la Première dame de la France peut toujours compter sur le soutien du leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon.
Après le commentaire – plus que déplacé – du président brésilien Jair Bolsonaro sur le physique de Brigitte Macron, c’est au tour de son ministre de l’Économie de se permettre une remarque désobligeante ce jeudi 5 septembre. Paulo Guedes, un poids lourd du gouvernement ultra-libéral et climato-sceptique, participait à un débat avec des hommes d’affaires dans le nord-est du pays lorsque, sans raison apparente, il est revenu sur les propos du président brésilien sur Brigitte Macron. « Le président l’a dit, et c’est la vérité. Cette femme est vraiment moche », a ainsi lancé l’homme de 70 ans.
Jean-Luc Mélenchon s’indigne
Un soutien plutôt inattendu pour la Première dame. Jean-Luc Mélenchon, en déplacement au Brésil où il a notamment rendu visite en prison à l’ex-président Lula, a posté sur Twitter, vendredi 6 septembre.
« Madame, les Brésiliens que j’ai rencontrés sont outrés par la grossièreté de leurs dirigeants à votre égard. Moi de même », écrit le leader de la France insoumise avant de poursuivre : « Ceux qui vous insultent sont ceux qui emprisonnent Lula innocent. Sentez vous forte de notre dégoût pour de telles brutes. »
Message pour Brigitte Macron.
Madame, les brésiliens que j'ai rencontrés sont outrés par la grossièreté de leurs dirigeants à votre égard. Moi de même. Ceux qui vous insultent sont ceux qui emprisonnent Lula innocent. Sentez vous forte de notre dégoût pour de telles brutes.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) September 6, 2019
Peu après sa plaisanterie lors d’une pause, Paulo Guedes a ajouté en souriant : « Il n’y a pas de femme moche, seulement de femme regardée sous le mauvais angle ». Son service de presse a publié un communiqué dans lequel le ministre « présente ses excuses pour la plaisanterie faite (…) quand il a mentionné la Première dame française ».
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