Nord de la Syrie: les forces turques ont attaqué les troupes gouvernementales syriennes (médias)
Selon l’agence de presse officielle à Damas et un groupe de surveillance de la guerre dans le nord de la Syrie, les forces turques auraient attaqué les troupes du gouvernement syrien tuant certains d’entre eux.
L’annonce a été faite jeudi par la partie syrienne. Des éléments pro turcs ont attaqué des troupes gouvernementales syriennes dans le nord de la Syrie près de la frontière avec la Turquie. Selon l’agence de presse syrienne SANA, les troupes turques et ses alliés ont attaqué des positions de l’armée syrienne à l’extérieur de la ville de Tal Tamr. Les troupes syriennes ont riposté et ont subi «des martyrs et des blessés», a rapporté le journal sans donner plus de détails. Par ailleurs, les forces démocratiques syriennes dirigées par les Kurdes ont déclaré que trois de leurs combattants avaient été tués au cours de combats avec des forces soutenues par la Turquie.
Les combats ont mis en évidence les risques de violence alors que des forces armées multiples et souvent opposées, se disputent de nouvelles positions dans les quartiers restreints de la zone frontalière nord-est. Le plus inquiétant a été la perspective d’une collision entre les forces du gouvernement syrien et celles soutenues par la Turquie, parmi lesquelles des combattants rebelles syriens et des extrémistes islamistes opposés au président Bashar Assad
L’accord russo-turc
Les forces syriennes, les conseillers militaires russes et la police militaire sont déployés dans une zone de 30 km de profondeur le long de la majeure partie de la frontière nord-est, en vertu d’un accord conclu mardi entre la Russie et la Turquie. Ils doivent veiller à ce que les combattants kurdes quittent cette région. Ensuite, la Russie et la Turquie vont commencer des patrouilles communes le long d’une bande plus étroite, directement à la frontière turco-syrienne.
Toutes les parties ont déclaré respecter un cessez-le-feu dans la mise en œuvre de l’accord russo-turc qui divise la région frontalière. Mais les frictions pourraient saper les efforts en vue d’une résolution de la crise à la frontière, que les forces américaines ont été brutalement sommées de quitter par Trump plus tôt ce mois-ci, permettant à la Turquie de lancer son opération contre les combattants kurdes. Pour le moment la partie turque n’a pas encore commenté les informations.
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