Bénin – Dialogue politique: très critiqué, Victor Topanou sort de son mutisme

Victor Prudent Topanou, Enseignant de sciences politiques à l’Université d’Abomey-Calavi était l’invité de l’émission « Sans langue de bois » de la radio Soleil Fm ce dimanche 03 novembre 2019. Occasion pour le Rapporteur général du dialogue politique et membre du Comité d’experts de démontrer qu’il est critiqué à tort.

Très critiqué après sa participation au dialogue politique au poste de Rapporteur général puis membre du Comté d’experts dont le rapport a suscité la révision de la Constitution, Victor Topanou explique qu’il n’a pas  joué un rôle déterminant dans tout ce qui est arrivé.

Selon ses dires, il n’était pas en position d’influencer les débats encore moins les décisions issues du dialogue politique et des travaux du Comité d’experts. Il dit avoir été un « simple rapporteur » dont le rôle est d’être un « fidèle et Loyal transcripteur » des discussions ».

Quid de ses convictions personnelles?

Contrairement à ce qui est distillé sur lui, Victor Topanou continue de défendre ses convictions personnelles. A l’en croire, sa participation au dialogue politique n’est pas une allégeance au Chef de l’Etat comme certains tentent de faire croire. Il dit avoir participé parce qu’il y voyait un pas vers la résolution de la crise politique.

En ce qui concerne ses sorties aux côtés de l’opposition, Victor Topanou apporte des clarifications. A l’en croire, il a senti à un moment qu’il fallait sortir de son coin pour participer au débat touchant à la vie de la nation. C’est dans ce combat que ses convictions ont coïncidé avec celles des forces de l’opposition. C’est pourquoi à un moment donné il a dû s’afficher avec elles.

Il précise qu’il n’est membre d’aucun parti politique; mais il a ses convictions personnelles qu’il défendra toujours, sauf qu’il ne pourra pas à lui seul mener le combat de toute la société. « Dans la vie on choisit ses combats. Aucun individu n’est capable seul de mener tous les combats d’une société… », a-t-il affirmé.