Bénin – affaire Ignace Sossou: procédure disciplinaire contre le signataire de la lettre de CFI

Suite à la condamnation du journaliste Ignace Sossou à 18 mois de prison ferme et 200 mille FCFA d’amende, « Disclose », après avoir identifié la responsabilité de CFI dans cette condamnation a décidé de mettre fin à son partenariat avec cette dernière. Quelques minutes après la publication du communiqué de « Disclose », CFI a répondu en prenant acte de la décision de son désormais ex-partenaire dans le cadre du Programme « MédiaLab Investigation ».

« Disclose » n’est plus partenaire de l’agence française de coopération médias, CFI sur le Programme « MédiaLab Investigation ». CFI Médias regrette cette décision de « Disclose »; mais en prend acte. « CFI prend acte de cette décision avec regret et reste à disposition pour échanger », a écrit l’agence sur sa page tweeter en réponse à « Disclose ». En ce qui concerne sa responsabilité dans la condamnation du journaliste Ignace Sossou, CFI Médias parle d’un « dysfonctionner interne » qui ne représente pas ses convictions profondes et annonce avoir lancé ce jour, une procédure disciplinaire à l’encontre des deux salariés à l’origine de cette inexcusable erreur.

Pour rappel, le journaliste a relayé sur les réseaux sociaux des propos du procureur en live-tweet lors d’un séminaire organisé à Cotonou par CFI. Il sera par la suite accusé d’avoir sorti les propos de leur contexte. Un acte qualifié d' »harcèlement » par l’accusation qui soutient que le journaliste en agissant ainsi a causé une détresse émotionnelle au plaignant. Malheureusement, à l’éclatement de l’affaire, CFI a pris ses distances vis-à-vis du journaliste qui participait aussi au séminaire. Elle ira d’ailleurs plus loin en envoyant un courrier aux autorités béninoises pour plonger le journaliste Ignace Sossou.

2 comments

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Ogoubi

Des histoires à faire dormir debout. C’est fini avec la promotion de la délinquance journalistique ou autre.

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    Madode

    Comptez-vous faire du Bénin une exception mondiale ? L’humanité entière aspire à la liberté d’expression. Les petits dictateurs nombrilistes et rétrogrades, eux, veulent à tout prix museler toute expression.
    Le candidat Talon disait, je paraphrase, « je préfère une presse qui dérape à une presse muselee ». Le président Talon est aux antipodes de cette profession de foi.
    Ce monsieur est définitivement un escroc politique.