« Ne soyez plus tristes chers Daagbovis…Je bénis particulièrement le Bénin qui souffre » dieu Parfaite de Banamè

Daagbo le dieu esprit saint de l’église de Jésus-Christ cité de Banamè annoncé pour mort il y a quelques semaines s’est révélé à ses fidèles en fin d’année dernière au cours du pèlerinage organisé à Wokou, la nouvelle Jérusalem pour célébrer l’anniversaire de Jésus Christ. 

Courant le mois de Novembre 2019, une rumeur persistante a fait était de la mort de Parfaite, dieu de Banamè. Cette nouvelle avait en son temps embrasé les réseaux sociaux au lendemain de la célébration de son anniversaire avant d’être démentie par Césaire Agossa, cardinal à la mission religieuse de cette église. Mais depuis ce temps, Parfaite de Banamè habituée aux rencontres avec ses fidèles n’a plus fait signe de vie jusqu’au 21 Décembre 2019 où elle s’est finalement révélée à ses fidèles qui l’ont accueillie dans la liesse générale. « Il se peut qu’il ait parmi vous ceux qui ne connaissent pas Daagbo et qui sont là pour la première fois. Voici Daagbo. C’est moi Dieu, créateur du ciel et de la terre. Grand père des Daagbovis et père de Fofo Jésus que nous sommes entrain de fêter » a-t-elle lancé aux fidèles qui ont fait massivement le déplacement pour fêter « fofo Jésus » mais aussi aux curieux venus constater de visu que la rumeur sur la mort du dieu de Banamè est une fausse information. Venus de tous les horizons, les fidèles de La Très Sainte Eglise de Jésus Christ, Mission de Banamè ont eu droit à plusieurs célébrations eucharistiques dont celle pontificale. Louanges adorations, enseignements, bénédictions de Daagbo, Dieu Esprit Saint sont les temps forts de ces quatre jours au bout desquels les Daagbovis sont rentrés chez eux très rassurés et très confiants en l’avenir, notamment en l’année 2020 proclamée année rose par leur dieu. Au cours de la célébration eucharistique d’ouverture, l’Eminence Paul Cardinal Kossouho est revenu sur la supposée mort de Daagbo qui a suscité beaucoup de remous, il y a quelques temps. Le Prélat a fait comprendre que Dieu est déjà mort une fois et c’est cela même la base de la chrétienté. Par-contre, Daagbo qui est Esprit ne meurt jamais.

La venue dans la nuit du deuxième jour des manifestations de Daagbo s’est faite dans une euphorie totale avec à la clé des coups de canons, l’éloge des princesses et le déroulement du Kpanlingan. A sa prise de parole, Parfaite dite Daagbo a entretenu ses enfants sur l’importance de l’amour et de l’assistance au prochain, le dévouement aux œuvres de charité partout et en tout temps. Il a ensuite déversé ses bénédictions sur ses fidèles et sur le peuple béninois pour la nouvelle année 2020. « Essuyez vos larmes. Ne soyez plus tristes chers Daagbovis. Déchargez vos fardeaux aux pieds de Daagbo parce que Daagbo est là pour vous soulager, pour vous soutenir. Vous n’allez pas commencer l’année 2020 avec les mêmes souffrances de 2019. Je bénis particulièrement le Bénin qui souffre. » a-t-il martelé. avant de poursuivre: « J’accorde à tous les Béninois de la sagesse, la foi et la grâce de discernement, le discernement pour pouvoir reconnaître Dieu qui est aujourd’hui au Bénin dans la chair de Parfaite qu’ils appellent Parfaite ou mami. Ils confondent Dieu au diable. Dieu n’a rien à avoir avec le diable. Si le diable était à Banamè, tous les autres diables l’auraient déjà accepté parce que les loups ne se mangent pas entre eux. Raisons pour laquelle je dis que j’accorde à tous les Béninois la grâce de discernement, la sagesse ainsi que la foi. Le Bénin souffre et tout le monde implore Dieu. Mais Dieu est là et personne ne veut le voir. Comme on le dit, il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Qui peut sauver le Bénin si ce n’est Dieu qui est sous votre nez ? De toutes les façons, 2020 sera riche en couleurs. Je parle en parabole. Riche en couleur veut dire riche en grâces, en bénédictions. Si Dieu est avec vous, vous aurez tout le reste. Je m’offre en cadeau pour tous les Béninois. Que ceux qui veulent de ce cadeau saisissent l’opportunité. Je veux que chaque Béninois m’accueille chez lui, dans sa maison, dans son cœur et je m’installerai pour toujours ».