Un groupe appelle l’ONU à infliger des sanctions aux sponsors de Boko Haram

Au cours d’une nuit en l’honneur des soldats nigériens tués à travers le Nigeria et l’Afrique dans son ensemble le mardi 14 janvier 2020, le Centre pour la libération de l’Afrique et les droits socio-économiques (CALSER) a réitéré son appel à la communauté internationale pour exiger des sanctions contre des entités qui financent les terroristes de Boko Haram / ISWAP.

La secte islamique Boko Haram constitue une menace de sécurité assez préoccupante pour plusieurs Etats africains depuis quelques années. Lourdement armé avec des stratégies redoutables, ce groupe terroriste fait froid dans le dos et compte déjà à son actif des milliers de soldats tués. Cependant, les pays au prise avec ces djihadistes ne cessent d’aménager aucun effort pour les extirper de leurs cachettes et les anéantir. Seulement que la lutte peine à produire les véritables résultats escomptés. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui ont amené le Centre pour la libération de l’Afrique et les droits socio-économiques (CALSER) a tiré une nouvelle fois, sur la sonnette d’alarme.

Déplorant mardi dernier, le meurtre des soldats nigériens(89) pris pour cible par Boko Haram, le Centre pour la libération de l’Afrique et les droits socio-économiques (CALSER) a exhorté l’Organisation des Nations Unies à sanctionner avec rigueur tous les financiers du terrorisme en Afrique.

 » La province de Boko Haram / État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) peut penser avoir fait de son mieux grâce à l’attaque contre les troupes, qui a fait de telles victimes du côté du gouvernement, mais on est rassuré que les soldats ont infligé un nombre de victimes tout aussi élevé aux terroristes en tuant 77 d’entre eux «  , a déclaré la représentante de CALSER, Ajibola.

« CALSER appelle les militaires nigérians à préparer une réception convenable pour les terroristes qui tenteront bientôt d’échapper aux conséquences de leur indiscrétion en tuant les troupes nigériennes »…. « Nous ne devons pas leur permettre d’avoir une heure de repos avant d’être envoyés dans le grand au-delà pour répondre des péchés qu’ils ont commis contre l’humanité », a déclaré Ajibola.

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