Bénin – 30 ans après la conférence nationale: qui pour répondre à Komi Koutché?
Au Bénin, après une crise sociale et économique, s’est ouverte une nouvelle ère grâce à la conférence des forces vives de la nation qui a sonné le glas de plusieurs décennies d’un régime marxiste léniniste. Cette assise de février 1990 a fait du pays le précurseur de la démocratie en Afrique subsaharienne. 30 ans après, qu’est-ce qui est resté de cet héritable? Cette question, l’argentier national l’adresse à chaque béninois.
Le peuple béninois commémore ce 19 février 2020, le 30ème anniversaire de la conférence des forces vives de la nation. Comme les années antérieures, les autorités du pays dans des messages soit sur leur page Facebook soit sur des médias classiques reviennent sur ce temps glorieux. L’ancien ministre de l’économie, des finances et des programmes de dénationalisation, Komi Koutché n’a pas dérogé à cette tradition. Mais loin d’un discours qui fait l’éloge de cette époque qui a fait tourné les yeux du monde sur notre pays et qui en a inspiré plusieurs autres de la sous-région, l’ex-directeur général du fonds national de la micro-finance est resté dans une posture de recherche de solution face à la situation du pays, 30 ans après cette conférence.
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Dans un message adressé sans doute au peuple béninois en général et aux acteurs politiques en particulier, l’ancien argentier national du président Boni Yayi, interroge: « Il y a 30 ans, le peuple souverain du Bénin décidait de « vaincre la fatalité » et y est arrivé dans la paix, la tolérance et le dialogue. Face à ce qui reste aujourd’hui des acquis de notre Conférence nationale des forces vives de la nation, quel sentiment avez-vous et que préconisez-vous?« , écrit-t-il dans son post. Une manière de réorienter le débat pour que cet événement ne reste pas que dans les souvenirs mais qu’on fasse des propositions applicables pour préserver et renforcer cet acquis.
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