Le coronavirus "Covid-19" constitue une « très grave menace » pour le monde, alerte l’OMS
L’Organisation mondiale de la santé a estimé, mardi, qu’il y avait une « chance réaliste de stopper » la propagation dans le monde du nouveau coronavirus, qui s’appelle désormais officiellement « Covid-19 ». Elle appelle tous les pays à la « solidarité » et au partage de données pour arrêter l’épidémie qui reste une « très grave menace » et a dépassé la barre des mille morts en Chine.
Ce sont au total 1.116 personnes qui ont perdu la vie en Chine continentale (hors Hong Kong et Macao) depuis que la première mort imputée au nouveau coronavirus y a été rendue publique le 11 janvier, ont annoncé, mercredi, les autorités de la province du Hubei, épicentre de l’épidémie, où 94 nouveaux décès ont été répertoriés. Plus de 44.200 personnes ont été contaminées dans tout le pays, selon des chiffres du gouvernement. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) parle désormais d’une “très grave menace” pour le monde.
Si nous investissons maintenant […] nous avons une chance réaliste de stopper cette épidémie
, a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, lors d’une conférence de presse à l’occasion d’une rencontre à Genève de quelque 400 scientifiques consacrée à la maladie. À l’ouverture de la conférence, M. Tedros avait qualifié cette épidémie de « très grave menace » pour le monde, appelant les pays et les scientifiques à intensifier les efforts et la coordination pour en venir à bout. Il a aussi fait observer que « les virus pouvaient avoir des conséquences plus puissantes que n’importe quel acte terroriste ». Le patron de l’OMS a aussi émis la crainte de voir l’épidémie gagner des pays aux moyens sanitaires fragiles. « Si le virus parvient à entrer dans un système de santé plus faible, cela peut provoquer le chaos », a-t-il dit.
Le nouveau coronavirus s’appellera officiellement «covid-19», a annoncé, mardi 11 février, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Genève. Cette dénomination remplace celle de 2019-nCoV, décidée à titre provisoire après l’apparition de la maladie. La nouvelle dénomination a été choisie de manière à être «facile à prononcer tout en restant sans référence stigmatisante» à un pays ou une population particulière, a souligné Tedros Adhanom Ghebreyesus.
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