Bénin: Emmanuel Tiando expose ce qu’il reproche au parti MPL

Le dossier de candidature du parti mouvement populaire de libération a été rejeté par la commission électorale nationale autonome (cena) pour irrégularité dans la constitution. A la faveur d’un point de presse tenu en fin de semaine dernière, le président Emmanuel Tiando est revenu sur ce qui a conduit l’institution qu’il dirige à délivrer un certificat de non enregistrement aux responsables du MPL.

Plusieurs irrégularités ont été constatées sur le dossier présenté par le parti mouvement Populaire de Libération. Des irrégularités qui ont conduit au rejet du dossier de cette formation politique. Au cour d’un point de presse, le président de l’institution en charge de l’organisation des élections en République du Bénin a évoqué les raisons qui ont conduit l’organe à cette décision. Selon le président Emmanuel Tiando, « le nombre de candidats présentés sur la déclaration du parti MPL est de 3682 au lieu de 3630 (…) Il reste un siège à pourvoir, alors que le code dit expressément que tous les sièges doivent être pourvus« , a déclaré le président Emmanuel Tiando. A en croire le président de la cena, les responsables de cette formation politique n’ont pas fait preuve de rigueur au point où il était difficile même de vérifier de façon exacte le nombre exact de dossiers de candidatures. Les pièces des candidats étaient disposées pêle-mêle dans la chemise-dossier.

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Pour le conférencier, il est parfois difficile de faire le lien entre un dossier de candidature et l’arrondissement auquel est affecté le dossier. Par exemple, indique-t-il, le dossier de la Commune de Dogbo ne figure pas dans le lot de dossiers. En outre, des doublons sont observés dans le dossier de candidature. Un véritable capharnaüm qui a laissé du fil à retordre aux agents en charge de l’appréciation du dossier. Face à toutes ces difficultés, la commission électorale nationale autonome (CENA) a pris sur elle la responsabilité de ne pas accepter ce dossier. Une décision qui n’est du goût des responsables de cette formation politique qui entendent porter le dossier devant la chambre administrative de la cour suprême.