Bénin: l’aide de l’Etat au cœur d’un échange entre Éléonore Yayi et les étudiants

La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mme Éléonore Yayi Ladékan, a tenu, avec les responsables les plus représentatifs des organisations estudiantines, une réunion ce jeudi 05 mars 2020 à l’Université de Parakou. L’objectif est de les sensibiliser sur les conditions et modalités de l’aide de l’État.

La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mme Éléonore Yayi Ladékan, a tenu avec les responsables les plus représentatifs des organisations estudiantines, une réunion ce jeudi 05 mars 2020, à l’Université de Parakou. Cette séance avait pour but de permettre aux responsables d’étudiants de se prononcer sur les différents points inscrits dans l’arrêté interministériel portant conditions et modalités de l’aide de l’État aux organisations estudiantines représentatives. Cette rencontre de vulgarisation de l’arrêté interministériel s’est tenue en présence du Maire de la Commune de Parakou, du recteur de l’Université de Parakou, des directeurs centraux et techniques à divers niveaux de l’enseignement supérieur.

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Venus de toutes les universités publiques du Bénin, les responsables d’étudiants se sont informés sur tous les contours et les conditions fixées par l’arrêté interministériel de financement de leurs activités. C’est par une restitution du point des travaux du séminaire interministériel regroupant tous les acteurs du système éducatif, notamment l’enseignement supérieur que madame la ministre a entretenu les étudiants. Après avoir écouté l’autorité ministérielle, les responsables d’étudiants ont rappelé un certain nombre de problèmes. Il s’agit entre autres des domaines du financement, du plafonnement de l’enveloppe financière, du boycott des étudiants dans les dialogues par les autorités rectorales, les subventions pour le fonctionnement du bureau des organisations les plus représentatives, la question liée aux inscriptions. Ils sollicitent la clémence de l’autorité ministérielle à leur accorder un délai de grâce afin de se mettre au point. Aussi, ces responsables ont-ils également formulé d’autres doléances afin que certains points inscrits soient revus dans l’arrêté interministériel qui a eu lieu le vendredi 21 février dernier portant aide aux étudiants.