Bénin: le dossier Komi Koutché présenté devant un comité international
Les avocats de l’ancien ministre de l’économie, des finances et des politiques de dénationalisation, Komi Koutché, étaient le vendredi 7 février 2020 devant un consortium d’organisations européennes et américaines de défense des droits de l’homme, pour exposer les exactions dont leur client est victime.
Le vendredi 7 février 2020, un consortium d’organisations européennes et américaines de défense des droits de l’homme a conduit à Bruxelles une séance d’audition sur les violations des droits de l‘homme dont est victime l’ancien ministre de l’économie et des finances de l’ancien président, Boni Yayi. Face à ce consortium, les avocats de l’ex-argentier national ont exposé les exactions à l’encontre de leur client. Selon l’information publiée par « Matin Libre » dans sa parution de ce mardi 31 mars 2020, ils ont été écoutés par ce comité international dans ce dossier de supposé détournement de fonds au Fonds National de la Microfinance, pour lequel la justice béninoise essaie, sans succès, de faire rapatrier l’ex-ministre d’Etat.
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Dans leur exposé, appuyé par une batterie de documents de désapprobation d’Interpol, les conseils de Komi Koutché ont relaté les faits de violation des droits de leur client depuis l’affaire qu’ils ont appelée « fabrication de dossier d’audit monté de toutes pièces », en passant par son arrestation le 14 décembre 2018 à Madrid en Espagne, avant qu’un mandat d’arrêt invalide certifié le jour même de son arrestation, ne soit envoyé, rapporte la même source. En effet, devant la commission venue les écouter, les avocats de Komi Koutché ont fait cas des de la filature dont ferait l’objet leur client de la part des autorités béninoises, de même que des tentatives d’enlèvement auxquelles il aurait échappé à chaque sortie. Les avocats ont saisi l’occasion de cette écoute pour mettre à la disposition du comité international, des documents exclusifs, des échanges de correspondance avec Interpol, de même que certaines unités policières. Ce sont, à leurs dires, des documents inconnus du public à ce jour, et qui attestent du caractère sulfureux du dossier. Très satisfait de cette collaboration, le comité a exhorté le groupe d’avocats à ne pas hésiter à le saisir dès qu’il y a un élément nouveau.
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