Algérie : le chef du puissant service de renseignement révoqué
Le chef du renseignement algérien, le général Wasini Bouazza, a été limogé par le ministre de la défense du pays. Un intérimaire a déjà été nommé à sa place, indiquent les médias locaux.
La révocation, par le ministère de la défense d’Algérie, du général Wasini Bouazza, intervient quelques jours après que le président Abdelmadjid Tebboune, en sa qualité de ministre de la Défense, a nommé Rachdi comme adjoint de Bouazza. Le poste a été octroyé de façon intérimaire au général Abdelghani Rachdi, un officier supérieur de l’armée, dont on ne sait pas grand-chose, à part le fait qu’il dirigeait le High Institute for Security. Bouazza a succédé au général de division Bachir Tartag, condamné par le pouvoir judiciaire militaire en septembre dernier pour complot contre l’État et l’armée. Il a été condamné à 15 ans de prison.
Les observateurs s’attendent à ce que ce changement au sein de l’institution de sécurité, la plus importante du pays et «l’épine dorsale du système», reflète une nouvelle méthode moins sévère pour traiter les questions de liberté. Des dizaines de militants, politiciens et journalistes algériens sont emprisonnés, sur la base de rapports préparés par la sécurité intérieure pendant la période de commandement de Bouazza. Dans une déclaration publiée par le ministère de la Défense, le chef d’Etat-major par intérim de l’armée, le général de division Saeed Shanqriha, a demandé aux officiers de la sécurité intérieure d’obéir aux ordres et d’appliquer les instructions, comme manifestation des règles et directives militaires en vigueur et des lois de la République.
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