« Aucun agent de police n’a le droit de porter des coups à aucun citoyen », Candide Azannaï
Le président du parti Restaurer l’Espoir (RE), l’ancien ministre délégué de la Défense, Candide Azannaï, s’est prononcé sur le traitement infligé par certains policiers aux citoyens pour non port de masque de protection. Pour lui, aucun prétexte ne peut justifier les bestialités du genre.
Le ministre Candide Azannaï a réagi à la vidéo, qui circule, depuis ce mercredi, sur les réseaux sociaux, montrant des forces de l’ordre, passant à tabac des citoyens pour non port de masque de protection. Dans une publication sur sa page Facebook, l’ancien ministre délégué auprès du président de la République, chargé de la Défense nationale, s’insurge contre ce comportement de nos forces de l’ordre et estime qu' »aucun agent de police, des forces de sécurité, des forces armées, n’a le droit de porter des coups à aucun citoyen« . Selon lui, les agents en uniforme de la République, auteurs de ces inadmissibles violence et brutalité, doivent être identifiés et punis avec la dernière rigueur. « Aucun prétexte ne peut justifier des bestialités du genre. Faire irruption devant un taxi-moto et le rouer de matraques! Et frapper à plusieurs reprises les mains à une dame en pleine rue!« , indique-t-il. Dénonçant ce comportement, l’ancien ministre tient responsable le Gouvernement et son Chef, des déconvenues des violations répétées des droits relatifs au caractère sacré de la personne humaine.
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Rappelons que c’est par un communiqué en date du lundi 27 avril 2020, signé du Directeur général de la police républicaine, que le port de masque de protection est rendu obligatoire sur toute l’étendue du territoire à compter du 28 avril 2020. Précédemment obligatoire pour les populations des communes retenues dans le cordon sanitaire, le port de masque de protection contre la covid-19 est désormais étendu aux autres communes du Bénin. Des instructions ont été données aux forces de défense et de sécurité aux fins de réprimer les contrevenants. « Les personnels des forces de défense et de sécurité sont déjà instruits pour réprimer tout contrevenant quel que soit son moyen de locomotion », précise le communiqué du Dgpn. Mais cette décision du gouvernement qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie de covid-19 n’est pas encore appréhendée par tous les citoyens. Ce qui a conduit à la scène déplorable entre ce conducteur de taxi-moto et les forces de l’ordre.
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