Bénin: le Méa Culpa d’Aboubakar Takou à Yayi Boni et Cie

Dans l’un des articles du quotidien Béninois libéré paru jeudi le 16 avril, le journaliste béninois Aboubakar Takou s’en est pris sans fondement, à l’ancien président de la république Boni Yayi. Ce qui a suscité diverses réactions de la part de son avocat et de son ancien ministre Alassane Tigri. Ce jour, Mr Aboubabakar revient sur ces mots et salue la démarche pédagogique.

Un mauvais arrangement, dit-on, vaut mieux qu’un bon procès. C’est par ces mots que le journaliste Aboubakar Takou du quotidien ‘’Béninois Libéré’’ est revevu sur le sujet qui l’oppose à l’ancien président de la République du Bénin, Thomas Boni Yayi depuis ce jeudi 16 Avril 2020. Tout en saluant la démarche pédagogique de l’avocat de ce dernier, Me Renaud AGBODJO et celle de l’ancien ministre et ancien secrétaire général du gouvernement, Mr Alassane Tigri qui tour à tour l’ont mis en garde en ce qui concerne ses agissements et propos, il fait son Méa Culpa dans sa parution de ce vendredi 17 avril 2020 et à travers les réseaux sociaux.

A en croire Me Renaud AGBODJO, dans sa correspondance du 16 avril 2020 à Aboubakar Takou, il a obtenu par le passé de son client Mr Thomas Boni Yayi, de renoncer à des procès en diffamation contre le mis en cause et son organe de presse ‘’Le BENINOIS LIBERE’’ par souci de hauteur d’esprit, de pardon et de l’estime que son client a pour le journaliste. Une chose qui ne serait perdurée, car pour lui ce courrier tient lieu d’un dernier avertissement et le prie formellement de cesser à nuire à l’image de son client qui plus est, un ancien président de la République.

UNE DÉMARCHE PEDAGOGIQUE SALUÉE

Un mauvais arrangement, dit-on, vaut mieux qu’un bon procès. En choisissant l’option d’un avertissement dit dernier, l’avocat du président Yayi qui a rappelé à la fin de son courrier que son client continue d’avoir de l’estime pour nous au quotidien « Le Béninois libéré », on peut dire que la raison a eu raison des passions ici contrairement chez ces nains politiques qui croient à tort que des menaces suffisent à nous effrayer.

Nous réitérons ici avec sincérité que notre intention n’a jamais été de ternir l’image de l’ancien président Boni Yayi. Mais le sacerdoce de notre métier nous réserve souvent ce rôle ingrat d’être le diable qui prédit parfois au prix d’analyses pointues ce qui peut bien arriver sur le parcours d’un homme politique.

L’ancien président d’honneur du parti Fcbe étant depuis quelques jours au cœur de l’actualité nationale après son départ de son propre parti, il est un peu difficile de se soustraire de cette tradition de le mettre en couverture de nos parutions.

Nous promettons donc d’éviter de porter atteinte à l’honneur du président Yayi mais il est attendu de nous que nos projecteurs restent constamment allumés et orientés sur sa vie politique.

Tout en saluant la démarche pédagogique de maître Renaud Vignile Agbodjo, nous ne saurions promettre de rester loin des sujets concernant son client qui du reste est un ami du journal « Le Béninois Libéré » pour avoir contribué d’une manière ou d’une autre à son retour dans les kiosques.

Nous n’allons pas finir cette réponse à maître Agbodjo sans évoquer l’intervention de Monsieur Alassani Tigri, Ancien ministre et Ancien Secrétaire général du gouvernement. Lui aussi nous a saisis de son message via les réseaux sociaux dans le même sens.

À lui aussi, nous témoignons toute notre administration et le prions de porter à son président, le docteur Boni Yayi, nos regrets d’avoir porté de quelque manière atteinte à son honneur.

Entre la presse et la classe politique, ces types de malentendus surviennent et témoignent bien de la vitalité due à l’expression libre tout en rappelant aux journalistes le devoir de faire du code d’éthique et de déontologie du métier, leur Bible.

Salutations distinguées à tous et principalement au président Boni Yayi.

*Aboubakar TAKOU*
Journaliste au quotidien « Le Béninois libéré ».