L’agresseur d’Éric Zemmour réapparaît pour s’excuser et se justifier (vidéo)
Quelques jours après l’incident, l’agresseur d’Eric Zemmour sort du silence. L’homme s’est excusé, mais nie une partie des faits.
Le journaliste Éric Zemmour a été pris à partie verbalement, alors qu’il faisait ses courses, jeudi dernier. Quelques jours après les faits, l’agresseur sort du silence, alors que le parquet a ouvert une enquête samedi 2 mai, pour « violences » et « menaces » après la diffusion de la vidéo sur les réseaux sociaux.
Selon la version des faits livrée par l’agresseur, samedi soir dans une vidéo publiée sur son compte Snapchat, il semble faire marche arrière et regretter son geste. « Tout d’abord, je ne m’attendais pas à croiser Eric Zemmour, une personne avec qui je suis en total désaccord sur ces idées et sur tout ce qu’il véhicule », dit-il. Avant de s’excuser platement. « En le voyant, je me suis laissé emporter. »
Se sentant désormais en danger, d’autant plus en cette période de confinement, l’agresseur tient à rappeler qu’il est resté à bonne distance de l’essayiste. « Je tiens à préciser que je ne l’ai pas touché. Je n’avais ni l’intention, ni l’envie de l’agresser physiquement », ajoute-t-il. Il revient également sur l’épisode du crachat, dont il s’était lui-même félicité lors d’une deuxième vidéo. « Je ne lui ai pas craché dessus. On peut voir dans une vidéo publiée par la suite me vanter de lui avoir craché dessus, mais c’est complètement faux. Vraiment c’est complètement faux, ce n’est pas vrai », tente-t-il de justifier.
ça fait moins le malin pic.twitter.com/lF0UZz2I1y
— Normand deter (@Maitre_DeSucres) May 2, 2020
Dans cette vidéo, diffusée initialement sur le réseau social Snapchat, un homme filme, jeudi 30 avril, Éric Zemmour marchant seul, cabas en mains, dans les rues de Paris. L’homme le suit sur plusieurs dizaines de mètres, l’insulte à plusieurs reprises et le menace. Plus tard, l’homme se filme face caméra et affirme avoir craché sur Éric Zemmour. L’enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), selon le parquet de Paris.
De nombreuses personnalités politiques ou médiatiques ont dénoncé cette agression ou apporté leur soutien à Éric Zemmour, parmi lesquelles la secrétaire d’État, Marlène Schiappa, le président de Les Républicains, Christian Jacob, celui du Sénat, Gérard Larcher, mais aussi certains de ses employeurs comme la chaîne Cnews, ou des associations comme la Licra.
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