Le président de l’Olympique de Marseille connaît de grosses difficultés avec son groupe, Paris-Turf. Propriété de Jacques-Henri Eyraud, le groupe Turf Edition est en cessation de paiement, indique un média spécialisé.

Crise du coronavirus oblige, le confinement a mis la filière hippique en difficultés, comme les autres activités sportives. Les hippodromes fermés, plus de courses hippiques, plus de paris en France… avec comme corollaire de nombreux dégâts financiers. Selon les informations de La Lettre A, le leader français de l’information hippique, Paris turf, se trouve en situation de cessation de paiement.

Après avoir éconduit plusieurs prétendants, ces dernières années, son actionnaire majoritaire, Jacques-Henri Eyraud, président de l’Olympique de Marseille (qui a terminé 2e de L1), pourrait céder le groupe d’ici fin juin via un « prépack cession », une procédure spécifique permettant de céder une entreprise en difficulté. « Le leader français de l’information hippique, Paris turf, se trouve en situation de cessation de paiement. Après avoir éconduit plusieurs prétendants ces dernières années, son actionnaire majoritaire Jacques-Henri Eyraud (par ailleurs dirigeant de l’Olympique de Marseille) pourrait céder le groupe d’ici fin juin via un prépack cession », affirme le média spécialisé

Avant de devenir président de l’Olympique de Marseille, Jacques-Henri Eyraud avait acquis en 2013 le groupe Turf Editions, dont le fer de lance est évidemment le quotidien Paris Turf, bible des parieurs hippiques. S’il ne préside pas ce groupe, l’actuel patron de l’Olympique de Marseille est l’actionnaire principal de la société, qui, en 2016, employait encore 147 salariés, et qui s’est développée sur internet et dans le secteur des paris en ligne. Globalement, le groupe de presse pourrait être cédé plus rapidement et facilement avant d’être mis en redressement judiciaire ou même en liquidation.