Terrorisme au sahel: Aqmi réagit à l’annonce de la mort de son chef Abdelmalek Droukdal

Dans une vidéo diffusée en semaine, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a reconnu la mort de son chef, l’Algérien Abdelmalek Droukdal. Le groupe djihadiste vient ainsi confirmer l’annonce de la France, début juin.

La disparition de l’Algérien, Abdelmalek Droukdal, est une réalité. Selon le Site américain spécialisé dans la surveillance des organisations djihadistes, Aqmi reconnaît sa mort dans une vidéo, faisant son éloge funèbre et promettant de poursuivre le combat contre les forces françaises et autres en Afrique du nord et au Sahel, a dit, jeudi, la directrice de Site, Rita Katz, sur son compte Twitter.

La ministre française des Armées, Florence Parly, a annoncé, début juin, que ses forces spéciales avaient tué Droukdal dans le nord du Mali, frontalier de l’Algérie. Les Etats-Unis ont assuré avoir fourni des renseignements et un soutien.

Figure centrale du djihad sahélo-saharien, depuis plusieurs décennies, l’un de ses principaux faits d’armes avait été d’unir, sous la même bannière du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), les principaux groupes djihadistes de la région en 2017. Son décès pourrait fragiliser le groupe et limiter ses actions dans le sahel où il est plus présent ces derniers temps.