USA – Violences policières: Donald Trump promet de répondre par «la force» aux manifestants

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Ce mardi 23 juin, le président des États-Unis a déclaré qu’il ne tolérerait pas une zone autonome à Washington. La veille, quelques manifestants avaient tenté d’ériger un campement aux abords de la présidence.

« Tant que je serai votre président, il n’y aura pas de +zone autonome+ à Washington DC. S’ils essaient, ils feront face à une force conséquente », a répondu le président des États-Unis aux manifestants au lendemain d’une tentative d’installation d’un campement de tentes près de la Maison Blanche. Ces manifestants avaient notamment tagué «BHAZ» pour «Black House Autonomous Zone» (zone autonome de la Maison Noire) sur l’église St. John’s Episcopal Church, mais la police avait rapidement dispersé le petit groupe.

« Nous envisageons de longues peines de prison pour ces vandales, ces voyous, ces anarchistes et ces agitateurs », a déclaré le milliardaire républicain à la presse avant de s’envoler pour une visite de la frontière sud en Arizona. « Ce sont des gens mauvais qui n’aiment pas le pays », a-t-il encore asséné.

Des manifestants à Washington ont tenté lundi soir de mettre à terre une statue, située devant la Maison-Blanche, de l’ancien président Andrew Jackson, qui soutenait l’esclavage, avant d’être repoussés par les forces de l’ordre. Andrew Jackson, qui occupa la Maison-Blanche de 1829 à 1837, est un personnage controversé notamment pour son passé esclavagiste et parce qu’il est également resté dans l’histoire pour avoir massivement fait déporter les tribus indiennes. « On avait des cordes, des chaînes, une poulie pour tirer et on allait […] faire tomber la statue », a déclaré à l’AFP lundi un manifestant âgé d’une vingtaine d’années, préférant rester anonyme.