Covid-19 / Israël: L’exécutif exposé aux critiques, suite à la mauvaise gestion de la pandémie

Israël fait face à une deuxième vague de contaminations du coronavirus, plus importante que la première. Le gouvernement israélien ordonne un reconfinement partiel, pour tenter de ralentir la contagion. Mais, le dimanche 19 juillet, sa stratégie est réfutée sur les plans économique, social et politique.

Les députés israéliens ont jugé que la fermeture des plages et piscines, annoncée, il y a de cela deux jours, ne répond pas à un objectif sanitaire. Le vice-ministre de la santé, Yoav Kish, a dû lui-même reconnaître que ces lieux représentent un faible risque de contamination. Selon RFI, sous la pression du Parlement, l’exécutif ne doit finalement pas ordonner leur fermeture. Après une première rébellion, vendredi, les restaurants, eux aussi, mènent une bataille contre la fermeture de leur établissement. Ils ont réussi à la repousser de quelques jours, tout en réclamant, désormais, de pouvoir maintenir leurs activités et privilégiant des tables à l’extérieur plutôt qu’à l’intérieur. Là encore, la décision du gouvernement semble perde son pouvoir.

Le gouvernement israélien fait face aussi à la colère du personnel médical. Le pays compte, désormais, plus de 50 000 personnes, ayant contracté le nouveau coronavirus, depuis le début de la pandémie. Ce lundi 20 juillet, l’association des infirmières et infirmiers lance une grève illimitée pour réclamer des embauches dans le milieu hospitalier, pour la lutte contre la pandémie. Ceci est dû au manque de personnel médical, suite à la mise en quarantaine de plus en plus d’infirmiers, exposés au virus. Une mise en garde contre un possible effondrement du système sanitaire.