Décès de John Lewis: la Maison Blanche salue une « icône des droits civiques »
Aux Etats-Unis, la présidence a rendu hommage, samedi, à John Lewis, militant emblématique de la non-violence et des droits civiques, décédé, vendredi. Dans une déclaration, la porte-parole de la présidence a salué une « icône », qui laissera « un héritage durable ».
Dernier compagnon de lutte de Martin Luther King, John Lewis, qui a succombé à un cancer du pancréas, à l’âge de 80 ans, « était une icône du mouvement des droits civiques et il laisse un héritage durable, qui ne sera jamais oublié », a affirmé la porte-parole de la Maison Blanche, Kayleigh McEnany, soulignant « les incroyables contributions qu’il a apportées au pays ».
Plusieurs personnalités, dont l’ancien président, Barack Obama, avaient salué la mémoire de cette figure historique des droits civiques, aux Etats-Unis. Quant à la présidente de la chambre des représentants, Nancy Pelosi, l’Amérique déplore la mort de l’icône des droits civiques.
John Lewis, figure de la lutte des Afro-Américains, a mené, toute sa vie, une bataille acharnée contre la discrimination et l’injustice raciales, se faisant rouer de coups par la police et arrêter à de multiples reprises, lors de protestations contre des génocides ou les lois sur l’immigration.
Considéré comme une des voix les plus respectées du pays, pour la justice et l’égalité, il avait affronté, à plusieurs reprises, le président, Donald Trump, boycottant son investiture et citant l’ingérence de la Russie dans les élections de 2016 pour remettre en question sa légitimité. Son décès est intervenu, alors que le monde fait face à un vaste mouvement anti-raciste, déclenché par la mort de George Floyd.
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