Coronavirus : imminence d’une deuxième vague de contaminations en France

La situation de la pandémie en France évolue « dans le mauvais sens », a déclaré ce mardi 11 Août le Premier ministre, Jean Castex, lors d’une visite à l’hôpital CHU de Montpellier. Avec 5 000 nouveaux cas de contamination enregistrés entre vendredi et lundi, il a détaillé de nouvelles mesures qui visent à empêcher une deuxième vague de l’épidémie, difficile à maîtriser.

« Depuis deux semaines environ, la situation épidémiologique, que nous surveillons de très près, évolue en effet dans le mauvais sens », a déclaré le chef du gouvernement, Jean Castex, lors d’une visite au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Montpellier, dans l’Hérault. La Direction générale de la santé estime que la circulation du virus s’intensifie, notamment chez les jeunes, avec 5 000 nouvelles contaminations enregistrées entre vendredi et lundi, selon les chiffres de la santé publique France.

Le premier ministre français évoque quelques problèmes que la France peut rencontrer si des mesures ne sont pas prises pour éviter une reprise de l’épidémie. « Je le dis aujourd’hui avec une forme de gravité: si nous ne réagissons pas collectivement, nous nous exposons à un risque élevé de reprise épidémique qui sera difficile à contrôler », a dit Jean Castex, quelques heures après un conseil de défense sur le sujet, convoqué par le président de la République.

« Personne ne souhaite le vivre à nouveau ».

Il suppose aussi que si cette épidémie de coronavirus n’est pas maîtriser à temps, « elle mettra à nouveau sous tension l’ensemble de la chaîne de santé, de la médecine de ville aux services hospitaliers. Elle mettra aussi sous tension notre économie, notre système éducatif, notre vie collective et culturelle. Nous l’avons déjà subi, tout le monde s’en souvient. Personne, personne ne souhaite le vivre à nouveau. » Le Premier ministre appelle également à « réagir individuellement et collectivement » et « vigoureusement ». 

Le gouvernement a donc demandé aux préfets et aux élus locaux d’« étendre le plus possible l’obligation du port du masque dans les espaces publics », a-t-il expliqué. « Nous allons également intensifier nos actions dans la vingtaine des plus grandes métropoles nationales, où se concentrent des populations nombreuses et des grands rassemblements. » Ce qui est déjà respecté depuis plusieurs jours, où plusieurs communes imposent déjà le port du masque dans certaines de leurs rues, dont Paris et Marseille.