Sénégal: une malade de coronavirus violée par un agent de la Croix Rouge

Au Sénégal, une malade de coronavirus a a été violée par un agent de la Croix Rouge dans un centre hospitalier de traitement des personnes atteintes de covid-19 dans le centre vile de Dakar.

Testée positive au coronavirus et admise dans un hôtel transformé en centre d’hébergement et de traitement des personnes atteintes de covid-19 au Sénégal, une jeune femme d’à peine 20 ans, a été violée par un agent de Croix Rouge âgé de 25 ans. Selon les propos de la victime relayés par le Journal Observateur, l’agent de la Croix Rouge s’est approché d’elle alors qu’elle manifestait des signes d’angoisse et de stress. 

Disant vouloir l’aider, il aurait par la suite, violé la patiente en utilisant un gang de protection covid-19 qu’il a transformé en préservatif. Les faits remontent au 29 juillet 2020, le jour où le « violeur » a accédé à la chambre de la patiente expliquant dans L’Observateur les raisons de sa visite. « Dans la chambre, je ne faisais que la consoler, suite à son état de stress et d’angoisse », dira-t-il.

Notre source précise que la victime a fait savoir aux policiers que son bourreau profitant de son état, lui a fait des attouchements sexuels sur des parties intimes et l’a forcée à entretenir une relation sexuelle.

Le mis en cause entre les mailles de la police

“Le mis en cause a bénéficié de deux recours de parquet. Il est entre les mains de la justice”, indique la Croix rouge dans un communiqué cité par Senego. L’institution déplore cette situation de fait qui “ternit déjà son image fondée sur des Principes fondamentaux du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.”

La Croix rouge rappelle que les volontaires agissent conformément aux lois en vigueur, aux statuts et règles de l’organisation, ainsi qu’à des principes essentiels d’éthique et déontologique, édictés par un code de conduite. Et “tout manquement ou violation à ce code de conduite entraîne des sanctions disciplinaires pouvant aller jusqu’à l’exclusion et dans certains cas à des poursuites judiciaires.”

L’institution ajoute que cette situation ne devrait pas occulter les efforts fournis par les volontaires dans la riposte à la Covid-19 sur l’ensemble du territoire national.