Etats-Unis – Coronavirus: Donald Trump promet des vaccins pour tous les Américains, d’ici avril

Le président américain Donald Trump

Les Etats-Unis auront produit suffisamment de doses du vaccin contre le COVID-19 pour tous les Américains d’ici avril 2021, a annoncé vendredi le président Donald Trump.

Aux Etats-Unis, la date de disponibilité d’un vaccin américain est un enjeu de la campagne pour l’élection présidentielle du 3 novembre. Donald Trump a promis vendredi que 100 millions de doses de vaccins contre la COVID-19 seraient fabriquées avant la fin de l’année, et suffisamment pour vacciner les 330 millions d’Américains d’ici avril 2021.

« Nous aurons fabriqué au moins 100 millions de doses avant la fin de l’année, et ensuite probablement beaucoup plus, des centaines de millions de doses seront disponibles chaque mois, et nous aurons assez de vaccins pour tous les Américains d’ici avril », a déclaré le président américain lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche, répétant son optimisme sur l’issue des essais cliniques en cours de vaccins expérimentaux. Donald Trump n’a pas précisé quels fabricants seraient en mesure de livrer ces volumes, mais deux sociétés, Moderna et Pfizer, sont en phase 3 active des essais cliniques de leurs vaccins expérimentaux, la première attendant des résultats en novembre, la seconde en octobre.

Enjeu avant la présidentielle

La société pharmaceutique américaine Pfizer et la compagnie de biotechnologie Moderna ont passé des contrats avec le gouvernement américain pour livrer des centaines de millions de doses, et les autorités sanitaires américaines ont lancé les préparatifs pour être en mesure de stocker et livrer les premières doses dès octobre, et dans les 24 heures suivant une éventuelle autorisation par l’Agence des médicaments (FDA).

Chaque vaccin serait injecté en deux doses séparées de trois ou quatre semaines. La date de disponibilité d’un vaccin américain est un enjeu de la campagne pour l’élection présidentielle du 3 novembre, le candidat démocrate Joe Biden ayant dit ne pas faire confiance à Donald Trump pour garantir l’intégrité du processus scientifique d’homologation.