Israël: après les Emirats, le Bahreïn reconnaît l’État hébreu avec un feu vert de l’Arabie saoudite
Un mois après les Émirats arabes unis, la petite monarchie est le quatrième pays arabe à normaliser ses relations avec l’État hébreu.
La normalisation des relations avec Manama est une victoire pour Benyamin Nétanyahou. Vendredi, Bahreïn est devenu le deuxième allié de l’Arabie saoudite dans le Golfe à formaliser, en un mois, ses relations avec Israël, après les Émirats arabes unis, braquant la lumière sur Riyad qui a jusqu’à présent résisté à la pression du président américain, Donald Trump.
Cette évolution, qualifiée par Trump de « véritablement historique », n’aurait probablement pas eu lieu sans l’aval de Riyad qui jouit d’une grande influence à Bahreïn. Chef de file des monarchies arabes du Golfe, l’Arabie saoudite avait soutenu Bahreïn financièrement en 2018 alors qu’il était à court de liquidités et y avait envoyé des troupes en 2011 pour soutenir la famille régnante face à d’importantes manifestations dans le sillage du Printemps arabe.
Riyad a gardé le silence sur l’établissement de relations entre Bahreïn et Israël, mais une source proche de l’establishment a laissé entendre qu’il s’agissait d’une concession à M. Trump qui a exercé une énorme pression sur l’Arabie saoudite pour qu’elle établisse des liens diplomatiques avec l’État hébreu. « J’ai parlé au roi d’Arabie saoudite […] nous venons d’entamer le dialogue » sur la normalisation avec Israël, a déclaré le président américain aux journalistes cette semaine après un entretien téléphonique avec le roi Salmane.
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