« La morale est pour la politique, ce que le sang est pour l’organisme », Julia Akpaki

Julia Akpaki, membre de l’opposition au régime du président Patrice Talon, opine sur la place de la morale en politique. Cette réflexion qui prône les bonnes pratiques en politique, se base sur l’expérience et les réalités sur le personnage des élites africaines.

La politique doit se soumettre aux exigences morales. C’est l’avis de Julia Akpaki qui invite les pouvoirs publics à faire de la morale, dans l’exercice de leurs fonctions un « bâton de pèlerin; mieux, sa raison d’être ». Toutefois, elle fait constater dans sa démonstration que la morale et la politique se distinguent. « La morale est pour la politique, ce que le sang est pour l’organisme », a-t-elle écrit.

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L’on peut être moralement bon, dans une cité politiquement malade; comme une cité peut avoir une vertu politique sans que ses membres aient individuellement une grande vertu morale.

Julia Akpaki

Julia Akpaki s’interroge enfin sur la nature des hommes qu’il faut à la tête des nations. « L’expérience et les réalités sur le personnage des élites Africaines ont prouvé que nous ne devons pas perdre de vue sur le type d’homme, ses idéaux ou ambitions que nos nations mettront à la tête de leur république. Il est donc important que ceux-ci vivent notre vie, souffrent des mêmes maux que nous. Ainsi, nous aurions donné à la morale cette latitude et ce pouvoir de mieux cadrer la politique, ses dérapages afin de mieux nous servir », a-t-elle conclu.