Le Sida a tué 430 000 personnes en Afrique à cause des mesures contre le Coronavirus

Des tombes qui attendent des morts de coronavirus

Environ 430 000 personnes en Afrique subsaharienne pourraient avoir perdu la vie en raison des six mois d’interruption de traitement provoqués par le confinement du fait du COVID-19, a indiqué l’Agence nigériane de lutte contre le sida.

Selon un rapport de l’Agence nationale de la lutte contre le Sida (NACA) du Nigéria, qui se réfère aux statistiques du programme des Nations Unies pour la lutte contre le sida (ONUSIDA), le nombre de personnes décédées du Sida a augmenté considérablement du fait de la baisse significative des traitements antirétroviraux (TAR) pendant la période de verrouillage du COVID-19. L’agence nigériane a indiqué que, pour éviter l’évolution de cette dramatique statistique, il faudrait un investissement supplémentaire de 2,4 milliards de dollars au cours des trois prochaines années.

L’organisme, qui est l’agence chef de file des efforts du gouvernement nigérian pour lutter contre l’épidémie de VIH-sida, a déclaré que le montant serait nécessaire pour identifier et traiter 540 000 personnes supplémentaires vivant avec le VIH en testant 50 millions de personnes pour connaître leur statut.