Bénin: le mauvais suivi des microcrédits sous Yayi a démotivé les institutions internationales…
Le microcrédit aux plus pauvres était un bon programme. Mais le manque de suivi, ayant caractérisé sa gestion sous le régime de Boni Yayi, a démotivé les institutions internationales qui s’étaient engagées pour le programme.
C’est du moins l’information apportée ce samedi 28 Novembre par Patrice Talon aux populations de Djidja alors qu’il se trouvait dans le Zou, dans le cadre de sa tournée nationale.
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A sa prise de fonction en Avril 2016, le premier choc que le président du Régime de la rupture pour un Nouveau départ a reçu, c’est la disparition de la caisse de l’Etat, de plus de 50 Milliards de fcfa dédiés au microcrédit aux plus pauvres.
Cette situation, à en croire Patrice Talon, serait due à une gestion approximative faite du programme qui n’a finalement bénéficié de suivi sérieux.
En conséquence, le recouvrement des fonds mis à disposition des bénéficiaires du programme n’a pas été au rendez-vous, impactant négativement la caisse de l’Etat.
Face à ce résultat négatif, des institutions internationales et les agences de développement se sont désolidarisées du programme. C’est donc pour corriger le tir, précise le président de la république, qu’il a fait opérer une réforme du secteur. C’est ce qui a justifié la suspension du programme, indique-t-il.
A l’issue des réformes, un autre programme plus pensé et plus structuré a été mis en place. Dénommé le microcrédit « Alafia », ce programme bénéficie, aux dires du chef de l’Etat, d’un suivi rigoureux.
Il faut préciser que la cagnotte varie de 30.000 fcfa à 100.000 fcfa avec un taux de 4% d’intérêt sur six mois. Aucune garantie en contrepartie n’est exigée pour l’obtention du microcrédit « Alafia », mais le renouvellement du prêt est conditionné au payement du précédent prêt.
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