Bénin: voici ce que pense le gouvernement de la marche des femmes du samedi dernier
La marche pacifique organisée par les femmes le samedi 31 Octobre dernier est perçue par le gouvernement de la rupture comme une preuve supplémentaire que le Bénin est un pays démocratique.
Joint ce lundi 2 Novembre 2020 par Frissons Radio, le ministre de la communication et des postes, Alain Orounla, a donné son appréciation de la marche pacifique organisée le Samedi 31 Octobre 2020 par les femmes.
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A travers cette marche, le porte-parole constate avec satisfaction que le Bénin est resté un pays de grande démocratie sous le président de la République, Patrice Talon.
« les libertés sont en marche dans le pays«
Alain Orounla aux confrères de frissons radio
Si, pour le ministre de la communication et des postes, il faut se réjouir de la qualité de la démocratie béninoise qui donne libre court à la liberté d’expression, il a tout de même fait le constat que la mobilisation pour cette marche est restée « très faible ».
Cette faible mobilisation, semble affirmer le ministre, est l’expression que la gouvernance du chef de l’Etat n’est pas aussi décriée comme les opposants semblent le faire croire.
S’agissant des revendication des femmes, le ministre Alain Orounla a fait savoir que le gouvernement s’est toujours appliqué à satisfaire les revendications des béninois.
Retour sur la revendication des femmes
En battant le macadam ce samedi, les femmes avaient des préoccupations qu’elles ont exprimées à travers leurs affiches et le message qu’elles ont délivré aux acteurs politiques.
La principale préoccupation des manifestants du samedi dernier est la menace qui pèserait sur la paix au regard de la manière dont la présidentielle de 2021 s’organise.
A en croire ces femmes, les institutions de la République impliquées dans l’organisation de ladite élection n’inspirent plus confiance. Elles ont alors à travers leur mouvement d’humeur exigé la restauration de la démocratie à travers une élection inclusive.
Elles ont exigé dans leur motion, la surpression des règles exclusives ou alors l’organisation d’une assise nationale pour régenter l’organisation du pays.
Les femmes ont également exigé la prise de mesures concrètes pour réduire la pauvreté et le taux de chômage dans le pays. Elles recommandent également le dédommagement des femmes déguerpies des abords des voies et la fin des poursuites contre des exilés politiques.
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