Diego Maradona est mort: retour sur ses frasques extra-sportives

Diego Maradona, génie du ballon rond décédé mercredi, a payé cher sa gloire en sombrant dans la drogue et l'alcool, mais cette icône du football, l'égal d'un dieu en Argentine, avait toujours su rebondir

Diego Maradona est mort à 60 ans, ont annoncé ce mercredi 25 novembre 2020, les médias argentins. Légende du football, sa carrière a été jonchée de frasques, aussi bien sur les terrains qu’en dehors.

Les médias Clarín et La Nación ont annoncé le décès de Diego Maradona. Il avait fêté ses 60 ans à la fin du mois d’octobre 2020, avant de succomber à un arrêt cardiaque dans sa maison de Tigre, où il vivait depuis une récente opération à la tête.

Sur les terrains comme en dehors, Diego Maradona était tout sauf « lisse ». Déjà en mars 1991, il a été contrôlé positif à la cocaïne à la fin d’un match joué avec Naples contre Bari.

Par la suite, il a été suspendu quinze mois avant de rentrer en Argentine où il a écopé de 14 mois de prison avec sursis pour possession de drogue, lors d’un contrôle de police.

Comme le rapporte l’Equipe, à 34 ans, lors d’un Argentine-Nigeria du Mondial 1994, il a également été contrôlé positif, à plusieurs types d’éphédrine.

Le média indique que sa dépendance aux drogues pourrait avoir un impact sur son comportement violent. « Excédé par le marquage du Brésilien Batista, il lui a adressé un coup de pied dans le ventre et pris un rouge qui a tristement terminé son Mondial 1982 », précise la même source.

Diego Maradona ou le génie rongé par la drogue et la gloire

La preuve, alors qu’il était avec le Barça, Diego Maradona a déclenché une bagarre générale suite à des gestes fous sur Sola et Goikoetxea. Même en fin de carrière, il est resté sulfureux. En février 1994, il a même menacé des journalistes avec une carabine à air comprimé et écope de deux ans de prison avec sursis.

A sa retraite, il a côtoyé des hommes politiques sud-américains parfois controversés comme Castro, Morales, Chavez. Une proximité qui n’a pas redoré son image. Avant sa mort, il a été poursuivi par le Fisc italien et les tests de paternité.

Son passage en cure de désintoxication, son amaigrissement et ses réactions sur les plateaux de télévision et au bord des terrains ne reflètent pas la hauteur de la carrière de l’entraîneur et même d’un joueur qui a fait moins de deux cents matches au total avec, notamment la sélection argentine, Al Wasl ou Gimnasia la Plata.

Mais tout n’est pas noir même s’il a laissé l’image d’un génie malicieux rongé par la drogue et la gloire.

Bonjour chers lecteurs! Je suis Angèle M. ADANLE, Journaliste d'investigation multimédia, reporter d'images. Je suis très passionnée par l'écriture , la musique , les questions "people" (même les plus obscures). J'aime les promenades, la lecture, les voyages et le sport. Ma devise: "Le suprême degré de la sagesse est d'avoir des rêves suffisamment grands, pour ne pas les perdre de vue pendant qu'on les poursuit".