Bénin: Benoît Illassa satisfait de la philosophie qui a conduit à la création de la CRIET
L’ex-ambassadeur du Bénin près l’Organisation internationale de la francophonie est en phase avec Talon, sur la mission confiée à la CRIET.
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), qui a fait son apparition dans l’ordonnancement juridique du Bénin, sous l’ère de la rupture, est sujette à tous les commentaires.
A Lire aussi: Bénin ; Dossier des 39 ha: il y a des non-dits dans cette affaire, selon Claude Djankaki
En tournée de reddition de comptes, Patrice Talon a levé un coin de voile sur la philosophie qui sous-tend la création de cette cour spéciale.
A en croire le chef de l’Etat, le niveau alarmant de la corruption et du détournement des deniers publics, par les cadres et gouvernants, impose la création d’une juridiction spéciale qui se dressera comme un épouvantail pour dissuader les élans de corruption.
Pour le président de la république, la mission de cette juridiction spéciale sera de faire peur, car, va-t-il préciser, ce lundi aux populations de Toffo, la peur du gendarme est le commencement de la sagesse.
La CRIET est une bonne formule, selon Benoït Illassa
L’ancien ambassadeur du Bénin près l’Organisation internationale de la francophonie partage totalement avec le chef de l’Etat, la vision qui a conduit à la création de la CRIET.
Dans une publication sur sa Page Facebook, Benoït Illassa relève, en ce qui le concerne, que l’objectif ayant conduit à la création de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme est totalement atteint.
« Depuis l’arrivée du Nouveau Départ, avez-vous vu un Député aller distribuer des motos et des victuailles dans son patelin ? Avez-vous vu des cérémonies de dons déguisée et une délégation à goguette où les perdiems dépassent même le montant du projet ?
Benoît Illassa
D’après Benoit Illassa, l’avènement du régime de Patrice Talon et l’institution de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme ont fait disparaître ces anciennes pratiques qui concouraient à la dilapidation des ressources de l’Etat.
« Avez-vous vu les micro-crédits transformés en outils de chantage et de capitalisation ? Et que dire des FNPEJ jamais remboursés et dont les bénéficiaires courent toujours ? Vraiment, la CRIET a du bon« , conclut-il.
2 comments