Bénin: les députés membres du RPLC en atelier de renforcement de capacités
La section béninoise du Réseau des parlementaires de lutte contre la corruption (RPLC) a tenu, ce mercredi, un atelier de renforcement de capacités.
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C’est à l’hôtel JECO de Dassa-Zoumé dans le département des Collines que les députés béninois du Réseau des parlementaires de lutte contre la corruption, section béninoise, se sont donnés rendez-vous, ce mercredi 16 décembre 2020, pour procéder à l’ouverture de l’atelier d’imprégnation, de renforcement de capacités sur la lutte contre la corruption en Afrique Subsaharienne et d’appropriation des textes fondamentaux de APNAC-BENIN.
L’ouverture des travaux a été présidée par la première vice-présidente de l’assemblée nationale, Mariam Chabi Talata Zime, dépêchée par le président de l’institution, Louis Vlavonou, lui-même empêché.
L’atelier ouvert ce mercredi prendra fin demain vendredi 18 décembre 2020. Plusieurs députés ont assisté à l’ouverture de cet atelier qui a connu la participation de Monsieur Irénée Koupaki, représentant du ministre Abdoulaye Bio Tchané, du représentant résident du PNUD au Bénin et le représentant Afrique de APNAC.
Le Bénin fait de la lutte contre la corruption, la priorité des priorités
Dans son discours d’ouverture, la Vice-présidente de l’Assemblée nationale, l’honorable Mariam CHABI TALATA ZIME, a indiqué que le Bénin affiche une volonté politique forte et sans pareil dans le domaine de la lutte contre la corruption.
Cette volonté affichée par les autorités béninoises, précise-t-elle, a permis de passer de la 95ème place sur 180 à la 80ème de 2016 à 2019 dans le classement de Transparency International des États les moins corrompus du monde.
Elle poursuit en disant que le Bénin, en seulement 4 ans, a ainsi réalisé un bond de 15 places en avant et se hisse aujourd’hui au Top 10 des Nations les moins corrompues d’Afrique.
A l’en croire, le pouvoir exécutif béninois, accompagné par le législatif et le judiciaire, s’est doté d’outils de mécanismes et de stratégies qui ont permis au pays de commencer par sortir de son enlisement.
Il faut dire que la Cour de répression des Infractions économiques et du Terrorisme (CRIET) a été déterminante dans les progrès réalisés par le Bénin. L’Assemblée nationale du Bénin, pour sa part, joue sa partition en s’efforçant sur le plan administratif d’être un modèle, un exemple dans le respect des biens publics, précise le représentant de Louis Vlavonou.
L’honorable Augustin AHOUANVOEBLA, coordonnateur de l’APNAC-Bénin, a éclairé les participants sur les objectifs fixés par ledit réseau en organisant cet atelier.
Selon lui, depuis sa création en 2011, l’APNAC-Bénin sous les législatures précédentes a été initiateur de nombreuses activités visant à apporter une dimension parlementaire au débat sur la lutte contre la corruption au Bénin.
La mise en œuvre des dites activités a été souvent possible grâce à l’accompagnement de certains partenaires techniques et financiers que le Réseau par ma voix remercie et salue très sincèrement, poursuit-il.
À l’issue des dernières élections législatives de 2019 au Bénin, fait-il savoir, certains députés membres actifs de l’APNAC-Bénin et de son bureau n’ont pas pu avoir la chance de se faire réélire.
Cet état de chose a plongé le réseau dans une période d’hibernation. Ainsi la présente rencontre s’inscrit dans le cadre d’une réorganisation de la section béninoise de l’APNAC, au titre de la huitième législature, en vue de procéder à la relance de ses activités.
« En effet, le but de l’APNAC est de développer, maintenir et promouvoir un réseau afin de renforcer les capacités des Parlements et des Parlementaires en Afrique à agir pour lutter résolument contre la corruption dans leurs pays respectifs en vue d’assurer un niveau élevé d’intégrité« , indique le coordonnateur.
Il a pour objectif, poursuit-il, de renforcer l’engagement de la capacité des Parlements et des Parlementaires Africains à l’exercice de la transparence et de la reddition des comptes.
Pour atteindre les objectifs qu’il s’est assigné, l’APNAC s’engage à veiller à ce que les gouvernements africains mettent en œuvre des orientations stratégiques et procédures destinées à promouvoir la transparence et la bonne gouvernance ; s’assurer que les fonctionnaires appliquent des politiques et lois qui réduisent la corruption et promeuvent la bonne gouvernance, annonce-t-il, entre autres objectifs.
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