Covid-19: une seconde soirée de protestation contre le couvre-feu aux Pays-Bas
Les opposants au couvre-feu se sont manifestés une deuxième fois, la nuit du lundi 25 janvier dernier. Une violence organisée dans plusieurs villes des Pays-Bas. Au moins, 70 personnes ont été arrêtées par la police.
Après un week-end de contestation contre le couvre-feu de 21h à 4h30, instauré par les autorités, pour protéger le peuple contre le Covid-19, les Pays-Bas ont connu une nouvelle soirée d’émeutes dans la nuit du lundi 25 au mardi 26 janvier a publié France 24.
Les villes, telles que Amsterdam, Rotterdam et La Haye; et les localités, telles que Amersfoort, Geleen, Den Bosch et Haarlem, sont les parties du pays, qui sont impliquées dans cet affrontement de contestation, entre forces de l’ordre et citoyens, et ayant abouti à des actes de vandalisme contre des commerçants, selon la même source.
Les maires furieux
Selon la télévision publique néerlandaise NOS, plus de 70 personnes ont été appréhendées. Plusieurs mairies du pays ont affiché leur détermination à mettre en place des mesures d’urgence pour empêcher de nouveaux troubles. Ahmed Aboutaleb, le maire de Rotterdam, à travers un décret, a autorisé la police à multiplier les arrestations. La police avait déjà arrêté 250 personnes dans plusieurs villes lors des manifestations de la nuit du dimanche 24 janvier.
« Cela n’a rien à voir avec la lutte pour la liberté… »
Pour le Premier ministre, Mark Rutte, ces manifestations sont les pires émeutes en quarante ans. « Cela n’a rien à voir avec la lutte pour la liberté. Nous ne prenons pas toutes ces mesures pour rire. Nous le faisons, car nous combattons le virus et que c’est pour l’instant le virus qui nous prend notre liberté ».
Un centre de dépistage incendié
Pendant que le couvre-feu national, imposé par le gouvernement, entrait en vigueur, un centre de dépistage du Covid-19 a été incendié samedi soir, lors de la première manifestation dans le village d’Urk, dans le nord du pays.
Précisons qu’aux Pays-Bas, excepté les personnes revenant de funérailles ou celles devant travailler pendant le couvre-feu, le mouvement des citoyens dans le pays est conditionné par la présentation d’une attestation de déplacement. « Il est interdit de sortir de chez soi entre 21h00 et 4h30, et ce, au moins, jusqu’au 9 février. Tout contrevenant encourt une amende de 95 euros ».
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