France: nouveau coup dur pour la milliardaire angolaise Isabel Dos Santos

Les tentatives de la milliardaire angolaise, Isabel Dos Santos, pour faire annuler, devant la justice française, la sentence arbitrale l’obligeant à payer, avec ses coactionnaires, plus de 600 millions de dollars au portugais PT Ventures, sont restées vaines. Cette semaine, la cour d’appel de Paris a rejeté le recours en annulation.

Après avoir perdu le contrôle de sa participation dans Unitel, le principal opérateur de téléphonie mobile en Angola, Isabel dos Santos subit aujourd’hui un revers devant les tribunaux. Le 26 janvier, les tribunaux français ont condamné la femme d’affaires angolaise, qui est la fille aînée de l’ancien président, José Eduardo dos Santos.

 Un nouveau revers judiciaire

La Cour d’appel de Paris a rejeté sa demande d’annulation d’une sentence arbitrale, qui l’obligera, elle et ses co-actionnaires, à verser 340 millions de dollars américains, à titre d’indemnisations et de frais de procédure à PT Ventures, un ex-actionnaire d’Unitel. Cet échec, qui est l’aboutissement d’une longue procédure judiciaire entamée en 2015, intervient après la démission de dos Santos du conseil d’administration d’Unitel, en août 2020. Il survient également au moment où le successeur de dos Santos, João Lourenço, veut reprendre le contrôle de la société.

C’est un nouveau coup dur pour dos Santos, qui fait actuellement face à des accusations de corruption en Angola et au Portugal. Elle souffre également d’une tragédie personnelle puisque son mari, Sindika Dokolo, est mort dans un accident de plongée à Dubaï, fin octobre.